« Les attaques dont l’Église et ses responsables ont été la cible ces derniers mois ont souvent été injustes et sans fondement. Mais la réponse la plus efficace passe par une plus grande fidélité à la parole de Dieu, par la recherche de la sainteté et l’engagement de tous les croyants en faveur de la charité dans la vérité. » C’est le plus proche collaborateur du Pape qui l’affirme, le cardinal Tarcisio Bertone, dans une lettre à l’assemblée annuelle des Chevaliers de Colomb. Le Pape – écrit le Secrétaire d’État – « demande aux membres de ce mouvement laïc de poursuivre leur témoignage de foi et de charité, avec sérénité et confiance. Car l’Église a entrepris une phase de purification et sa lumière resplendira plus que jamais ». En cette période où les règles morales fondées sur la vérité et inscrites dans le cœur humain sont de plus en plus remises en cause et parfois renversées par les lois civiles, Benoît XVI remercie les Chevaliers des efforts qu’ils accomplissent pour défendre la doctrine morale de l’Église et prouver son importante pour un ordre social solide, juste et durable. La lettre du cardinal Bertone cite en particulier le caractère sacré de la vie humaine et la nature authentique du mariage. Il est essentiel - ajoute-t-il - que les laïcs comprennent qu’il ne peut y avoir de décalage entre leurs décisions quotidiennes et la foi qu’ils professent.
Le Pape remercie personnellement les Chevaliers de l’avoir soutenu ces derniers mois, en particulier par leurs prières. Il les remercie également de leur solidarité avec le clergé. Il souhaite que l’on continue de prier pour l’unité de l’Église, l’annonce de l’Évangile et la conversion des cœurs.
Le message a été lu mardi à Washington à l'occasion de la 128e convention suprême des Chevaliers de Colomb, une organisation catholique de bienfaisance, fondée en 1882 aux États-Unis.
Commentaires
"Injustes et sans fondement" ont aussi été les agissements des papes notamment Paul VI contre les prières éditées par son prédécesseur saint Pie V.
Ils ont provoqué un schisme.
Que l'Eglise ou plutôt les ecclésiastiques se purifient des crimes commis les coutumes des peuples, contre les cultures des peuples, contre la culture religieuse humaine et, bien plus grave encore, contre la liberté religieuse des chrétiens.
Je me souviens de cette période dans laquelle j'ai senti intuitivement qu'il s'agissait d'un crime contre les croyants. Seul monsieur Madiran ose dénoncer ce crime (sans toutefois en énoncer les éléments ce que je suis le seul à faire, à ma connaissance).