Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Vandalisme pur »

Face aux profanations dans la chapelle de l’ancien séminaire de Dax (tabernacle forcé, orgue démoli, tombes ouvertes), le commissaire déclare :

"Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un acte symbolique contre l'Église catholique, ni d'un quelconque rite d'une obscure secte, il s'agit plus certainement de vandalisme pur… "

L’expression « vandalisme pur » est excellente. Elle devrait devenir une marque déposée pour qualifier les profanations de lieux sacrés catholiques, qui représentent 90 à 95% des atteintes aux lieux religieux en France. Ainsi le terme « profanation » pourrait-il être exclusivement réservé aux atteintes aux synagogues, aux mosquées et aux cimetières musulmans et juifs. Ce qui justifierait clairement le fait que les autorités ne s’émeuvent jamais quand il s’agit de lieux catholiques : ce sont des actes de « vandalisme pur »™.

Ainsi, en l’église Saint-Martin de Limoux, le crucifix du tabernacle a été renversé et jeté au sol, les personnages de la crèche et de la chapelle de la Sainte Vierge ont été totalement ou partiellement détruits. C’est du « vandalisme pur »™.

Ah non. Là, c’est l’œuvre d’un « déséquilibré ». C’est l’autre version, celle qui est déjà la version officielle pour les assassinats de chrétiens en Turquie…

Mais c’est encore mieux, si le « vandalisme pur »™ est l’œuvre d’un « déséquilibré »™.

Commentaires

  • Les notions de "Vandalisme pur" et "déséquilibré" permettent d'évacuer le viol de la liberté religieuse.

    Mais la réalité, c'est que, quels que soient les mobiles, il s'agit d'un viol de la liberté religieuse, c'est-à-dire du viol du premier commandement en la liberté des autres.

    Cela nos "jongleurs de mots", nos illusionnistes le nient, mais la réalité est et reste et condamne les jongleurs.

    Cela dit au moment où la liberté religieuse est violée massivement par le Saint Siège en la personne des catholiques, il ne faut pas s'étonner (interdiction arbitraire du rite de la messe).

  • Que ce soit un déséquilibré qui ait commis ces actes. Pourquoi pas. Mais il ne s'agit en aucun cas de pur vandalisme, car le déséquilibré aurait tout aussi bien pu lancer un caillou dans une vitrine, piétiner un motif de fleurs dans un jardin public municipal, mettre de la peinture ou déféquer sur une statue néo-gréco-romaine, voire un monument aux morts. Et bien non, son déséquilibre l'a dirigé vers un tabernacle...
    Il faut donc que pour que l'on admette le vandalisme symbolique contre l'église catholique qu'il y ait un papier écrit du responsable des faits. Ce qui n'est bien sûr pas exigé dans d'autres cas, les faits étant suffisants.
    L'état et ses représentants sont de moins en moins crédibles...

Les commentaires sont fermés.