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9e dimanche après la Pentecôte

« Comme il approchait de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle… »

Saint Luc est le seul à rapporter cet épisode où, en plein triomphe des Rameaux, Jésus s’arrête et pleure sur la Ville, en annonçant qu’elle sera détruite parce qu’elle n’a pas connu le temps de sa visitation.

Jésus n’annonce pas la ruine de Jérusalem comme une vengeance, mais au contraire avec les larmes de la compassion. Il pleure comme Elisée avait pleuré en voyant ce qui allait arriver à Israël en son temps. Il est le Prophète, et il est frappant de constater que sa description de la chute de Jérusalem est d’une étonnante précision alors même que les mots employés sont repris des anciens prophètes.

Mais il n’est pas seulement un messager de Dieu, il est Dieu lui-même, et la voix du Verbe se brise d’émotion : « Si tu savais… », et il ne finit pas la phrase. Tel est notre Dieu, au cœur ouvert.

Commentaires

  • Dieu pleure. Il ne pleure d'ailleurs que deux fois dans l'Evangile, une fois sur Jérusalem (silencieusement) et une autre fois sur la mort d'un homme - son ami Lazare -, en éclatant en sanglots.

    Jérusalem, c'est la capitale de sa patrie, habitée par ses compatriotes.

    Ces pleurs nous confrontent au mystère, à un mystère analogue à celui du lavement des pieds. C'est, en résumé, le mystère du grand amour de Dieu pour les hommes, le mystère de l'humilité de Dieu.

    Et devant un mystère, on se tait, on croit et on adore.

  • Sauf quand on s'appelle merlin, on se tait aussi, car NSJC a pleuré aussi lors de la mort de St jean Baptiste !

  • Et puis les larmes de sang, au jardin des oliviers?

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