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Le sommet de l’Union africaine et l’avortement

Un excellent communiqué de MCCL Global Outreach, en français sur Congo Plus (via Gènéthique)

Alors que s’amorce cette semaine le 15ème Sommet de l’Union Africaine à Kampala en Ouganda, il est primordial que les leaders se restent concentrés sur le thème de cette rencontre: la santé maternelle et infantile et le Développement en Afrique. La réunion de cette semaine peut certes porter fruit pour les femmes et les enfants de l’Afrique, à condition que les débats ne soient pas redirigés pour devenir des pressions pour légaliser l’avortement.

 

Certaines réunions continentales précédentes se sont vues détournées par ceux donc l’agenda est de rendre l’avortement légal au travers de l’Afrique. Ces demandes pour la légalisation incontestée de l’avortement, exprimées dans plusieurs documents donc CARMMA et MPOA, doivent être rejetées de façon retentissante pas les leaders africains. Les références à l’avortement et aux ‘services de santé reproductive’ doivent être retirés des documents du Sommet, afin que le focus demeure sur le bien-être des femmes et des enfants de l’Union africaine.

D’éminents experts dans le domaine de la santé maternelle en arrivent rapidement à la même conclusion : des soins de santé adéquats, et non la légalisation de l’avortement, contribueront à réduire les instances de décès maternels. Internationalement, des pays ou l’avortement est illégal ont les taux de mortalité maternelle les plus bas — des pays tel que Maltes, le Nicaragua, la Pologne et l’Irlande. Il est intéressant de noter que dans la ville de New York aux États-Unis, les taux de mortalité maternelle sont en hausse, ce en dépit du fait que l’avortement y est légal et facilement disponible. On y dénombre plus de 120.000 avortements par année depuis la légalisation de la pratique en 1970.

Les gens de l’Afrique sont les plus importantes ressources de leur continent. Les enfants de l’Afrique sont son espoir. Ce Sommet historique doit être un moment d’harmonisation des efforts afin que les mères et les enfants aient droit à la vie.

De récentes activités sur les enjeux reliés è la mort maternelle et aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de l’ONU se sont éloignées de la controverse concernant l’avortement. Lors du Sommet du G8 tenue au Canada, tout comme lors du G20, les plan d’actions et déclarations qui en ressortirent ne mentionnaient pas l’avortement, mais promettaient tout de même des milliards de dollars américains d’aide è l’Afrique. Melinda Gates, de la Fondation Gates a promis 1.5 milliard additionnel en aide pour combattre la mortalité maternelle. Lorsqu’on lui demanda de se prononcer sur l’avortement, elle a mentionné de façon catégorique qu’elle n’aborderait pas le sujet et que les fonds ne serviraient pas à payer pour des avortements.

Accès à de l’eau potable, à du sang propre, à des professionnels de la santé formés et à des lieux de traitements sanitaires aidera à faire diminuer de façon radicale les taux de mortalité maternelle en Afrique. Légaliser l’avortement n’aura pas cet impact. Les leaders de l’Union Africaine doivent restés concentrés, cette semaine, sur les politiques qui sauveront les vies des femmes et des enfants africains.

M. Scott Fischbach est le directeur exécutif de MCCL Global Outreach, un programme de soutient international centré sur l’affirmation de la vie et basé à Minneapolis, Minnesota. Il agit aussi comme représentant de l’ONG National Right to Life Educational Trust. Il peut être contacté par courriel: SFischbach@mccl.org. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

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