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Les centres de loisirs, le ramadan et la Halde

Dernier paragraphe d’une note de la commission Jeunesse et sports de la municipalité de Roubaix sur les centres de loisirs cet été :

- Pour des raisons sanitaires, pas d’accueil des enfants qui ne s’alimentent pas

- Pas d’affichage de pratiques par les agents ou les usagers

- Les agents doivent être en pleine possession de leurs moyens, être actif et vigilent (sic), y compris en période de jeûne

- En cas d'insuffisance, des sanctions disciplinaires seront prises au même titre que n'importe quel agent et sans prise en compte d'un contexte ou de pratiques religieuses.

C’est que le ramadan, cette année, commence à la mi-août.

Naturellement, les Verts de Roubaix jugent cela « inacceptable ». Ce sont des prescriptions « hautement discriminatoires », juge Dounia Bouzar.

Je n’ai pas cité la première phrase du paragraphe :

« La position de la Ville est en cours de validation auprès de la Halde. »

En ce temps où l’on sait à quel point les autorités sont pointilleuses sur les questions de sécurité des enfants, on attend avec le plus grand intérêt le verdict de la Halde…

Commentaires

  • Ce que je trouve remarquable est l'aliénation des l'humanité à un club de fonctionnaires nommés par l'Etat promu "autorité" nécessairement doctrinale.

    Il est nécessaire que le droit naturel qui est "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" (et qui est donc gravé par Dieu dans le coeur de chaque homme) devienne, par postulat, impossible à connaître par les hommes. Ils doivent dans ce cadre, alièner leur capacité de connaître, de penser donc leur dignité à d'autres hommes. C'est très inquiétant, c'est la robotisation de l'humanité.

    Il est facile de voir que la HALDE n'a aucune autorité réelle. Elle n'a d'autorité que pour ceux qui veulent aliéner leur dignité.

    C'est aussi la négation du principe d'égalité des hommes tant des agents (si vous voulez avoir une conduite dangereuse quels que soient vos mobiles, vous ne pouvez l'imposer à personne) que des décideurs (nous sommes tous capables d'user de notre raison et sommes dans une parfaite égalité sous ce rapport).

    Comme le dit Benoît XVI cité par madame Smits :

    "On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante."

    (Benoît XVI, 16 septembre 2006)

    Le crime érigé en "droit" conduit à la folie généralisée.

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