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La liberté reçue du Christ

Extrait de l’allocution de Benoît XVI hier avant l’Angélus :

L'évangéliste Luc nous présente Jésus qui marche sur la route, en direction de Jérusalem, et rencontre quelques hommes, probablement jeunes, qui promettent de le suivre où qu'il aille. Il se montre très exigeant avec eux, en les prévenant que « le Fils de l'homme - c'est-à-dire Lui, le Messie - n'a pas d'endroit où reposer la tête », c'est-à-dire qu'Il n'a pas de demeure stable, et que celui qui choisit de travailler avec Lui dans le champ de Dieu ne peut plus faire marche arrière (cf. Lc 9,57-58.61-62). A un autre en revanche, Jésus lui-même dit : « Suis-moi », lui demandant de couper de façon radicale les liens avec sa famille (cf. Lc 9, 59-60). Ces exigences peuvent apparaître trop dures, mais en réalité elles expriment la nouveauté et la priorité absolue du Royaume de Dieu qui se rend présent dans la Personne même de Jésus Christ. En dernière analyse, il s'agit de cette radicalité due à l'Amour de Dieu, auquel Jésus lui-même est le premier à obéir. Celui qui renonce à tout, y compris à lui-même, pour suivre Jésus, entre dans une nouvelle dimension de la liberté, que saint Paul définit comme « se laisser mener par l'Esprit » (cf. Ga 5, 16). « C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés ! », écrit l'apôtre, et il explique que cette nouvelle forme de liberté reçue du Christ consiste à être « au service les uns des autres » (Ga 5, 1.13). Liberté et amour coïncident ! Obéir à son propre égoïsme conduit au contraire à des rivalités et des conflits.

Commentaires

  • Il existe une explication pour "laisse-moi enterrer mon père". Il ne s'agirait pas d'empêcher quelqu'un de participer aux funérailles de son père, mais d'une façon de s'exprimer propre aux Orientaux qui signifierait "Laisse-moi rester avec mes parents jusqu'à leurs morts."

    Quant à regarder en arrière quand on a mis la main à la charrue, c'est l'assurance de tracer un sillon fantaisiste. Cette expression voudrait dire "Il faut une attention particulière, être tout à ce que l'on fait, afin de faire le bon travail d'un bon laboureur qui doit tracer des sillons rectilignes, sans regarder en arrière ce qui entraînerait des sillons de tracés incontrôlables." Le sens serait "l'ouvrage du salut mérite notre entière attention, sans dispersion." J'ai lu cela sur le site "jesusmarie" bible Fillion commentée.

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