Le 16 juin, le Parlement européen a adopté une « proposition de règlement concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires ». Un texte hallucinant, comme seuls savent les pondre les technocrates de Bruxelles, en 54 considérants et 52 articles. Et comme si ce n’était pas assez long et détaillé, le Parlement européen l’a encore allongé et détaillé…
Ce lundi, la presse britannique est en fureur. Elle a découvert que ce règlement allait interdire, par exemple, la vente des œufs à la douzaine. En effet, l’article 24 spécifie :
La quantité nette d’une denrée alimentaire est exprimée, en utilisant, selon le cas, le litre, le centilitre, le millilitre ou bien le kilogramme ou le gramme: a) en unités de liquide pour les produits liquides, b) en unités de masse pour les autres produits.
Toute autre quantité est de ce fait interdite. De même que la vente de tout produit alimentaire à l’unité.
« Ils sont cinglés. Quand les Français arrêteront de vendre leur vin en caisses, nous arrêteront de vendre les œufs par douzaines », a réagi le député européen Paul Nuttal, président de l’UKIP. La secrétaire britannique à l’Environnement Caroline Spelman a déclaré que « les consommateurs veulent acheter les œufs par douzaines et ils doivent avoir le droit de le faire – je le dirai clairement à nos partenaires. » Sauf que le Royaume-Uni a oublié de demander une clause d’exemption, comme il l’avait fait pour les pintes de bière dans un règlement précédent.
Et en France ? Apparemment tout le monde s’en fiche… Au point que Paul Nuttal croit que seuls les Britanniques achètent les œufs par douzaines, et qu’ils sont les seuls concernés par ce nouvel ukase.
Commentaires
Et la connerie de nos députés européens, ça se vend par quelle quantité ?
un oeuf frais est un produit liquide. Pas un oeuf n'a le même poids même provenant de la même ponte et de la même poule. Va vraiment falloir vendre au détail. Attention à la queue devant la balance.
On aimerait mieux avoir une certification NON HALLAL sur la viande. Sinon on va manger du porc tous les jours pour éviter de financer les mosquées.
"Adieu vieille Europe, que le diable t'emporte"
L'Europe est-elle obligatoire ? C'est le flingue sur la tempe que les peuples s'y sont rendus ? Non, c'est de l'esclavage volontaire et enthousiaste -- Hitler en avait rêvé, Mitran et Kohl l'ont fait --, dans lequel ils se sont précipités (le prochian, rush, c'est l'adhésion de nouveaux pays à la zone sheqel (*), si elle n'éclate pas d'ici là) comme un seul homme. Même Kaczynski et Klaus ont fini par trahir.
Tout malheur ne peut que me réjouir.
* Pardon pour ce petit antisémitisme ; il m'en faut de temps en temps, sinon j'éclate, comme un fait-tout en surpression.
"Adieu vieille Europe, que le diable t'emporte"
Cette imprécation est une horreur, chère madame, il ne faut surtout la proférer.
Il en est de même que de dire "ma foi" (on jure par sa foi) ou "bon sang", c'est le sang de Jésus. (Je crois avoir lu cela dans un sermon du curé d'Ars).
On ne s'en aperçoit pas, mais notre discours et même nos pensées sont importantes devant Dieu.
Méfions-nous de ne pas prononcer des paroles malheureuses que Dieu pourrait exaucer (en nous privant de la foi par exemple, ce qui serait un grand malheur).
"Adieu vieille Europe, que le diable t'emporte"
C'était une référence à un célèbre chant de la légion étrangère française. Un chant chanté par des soldats de tous bords mais aussi très chrétiens, qui ont combattu comme ils l'ont pu, avec leur aumônier, pas bien loin, pour des valeurs qui ne sont surtout pas celle de l'Europe de Bruxelles, mais d'une certaine France.
C'est dans ce sens que ceux qui le chantent (ou y font allusion) l'entendent. Et c'est bien sûr c'est un pied de nez au Malin qui n'aura évidemment jamais le dernier mot, malgré certains succès et apparence...
Néanmoins le bon curé d'Ars avait bien raison de rappeler que certains expressions ne sont pas les bienvenues.
Je connais ce chant, j'admire le courage des soldats, mais cette parole est regrettable et fait certainement du mal aux troupes qui luttent pour le bien, elle ne peut être agréable qu'à ceux qui luttent contre l'Europe et contre son droit à l'existence et à son identité.