Là où on ne solennise pas la fête du Sacré-Cœur, on peut découvrir que la liturgie de ce dimanche est tout entière sur la miséricorde. L'introït implore la miséricorde, la collecte demande à Dieu de « multiplier » sa miséricorde, saint Pierre nous demande de jeter nos difficultés dans le « Dieu de toute grâce », ce que dit aussi le psaume du graduel, l'Alleluia, sous forme interrogative, affirme que « le juste juge, fort et patient », ne restera pas en colère, l'offertoire souligne que le Seigneur n'abandonne pas ceux qui le cherchent...
Et l'évangile est formé des deux premières « paraboles de la miséricorde » chez saint Luc : la brebis perdue et la drachme perdue (la troisième étant le fils perdu, c'est-à-dire le « fils prodigue). Ces paraboles se concluent par la joie, qui est le fruit de la miséricorde. Et, plus particulièrement, la joie partagée, sur la terre comme au ciel.