Et c'est le premier dimanche de l'histoire de la liturgie chrétienne.
Le soir du jour de Pâques, « le premier de la semaine », Jésus ressuscité s'était montré aux apôtres rassemblés, portes closes. Il avait « insufflé » sur eux le Saint-Esprit, comme Dieu avait « insufflé » la vie en Adam au premier jour du monde des hommes. Le Saint-Esprit, pour remettre les péchés, rétablir la justice perdue d'Adam.
Huit jours après, Jésus est là, de nouveau, devant eux, portes closes. Il est réellement présent, crucifié et ressuscité, au milieu de l'assemblée. Comme le « premier jour » précédent. Cette réitération est le signe que ce jour, le dimanche, le jour du Seigneur, est désormais celui où le peuple de Dieu se rassemblera. Le prêtre, dans l'Esprit des apôtres, remettra les péchés, et Jésus sera réellement présent, dans son corps crucifié et ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ».