Pour le 70e anniversaire du massacre de Katyn, Vladimir Poutine avait invité sur les lieux son homologue polonais Donald Tusk.
C'est la première fois qu'un dirigeant russe se rend à Katyn, et c'est la première fois qu'un dirigeant polonais s'y rend de façon officielle. Dans la délégation polonaise figuraient aussi Lech Walesa et Andrzej Wajda (dont le film a été diffusé vendredi par la chaîne russe Koultoura).
"Un crime ne peut être justifié d'aucune manière. Nous sommes tenus de préserver la mémoire du passé. Nous n'avons pas le pouvoir de changer le passé, mais nous pouvons rétablir la vérité et la justice historiques", a déclaré Poutine. "Un mensonge a été entretenu pendant des décennies, mais on ne doit pas faire endosser ce mensonge au peuple russe", a-t-il ajouté, en soulignant "le côté inhumain du totalitarisme", responsable à la fois "d'une mort en martyrs de citoyens soviétiques et d'officiers polonais" (car les milliers de Russes tués à Katyn faisaient aussi partie de l'hommage conjoint).