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La veuve de Sarepta et le lépreux syrien

L'évangile de ce jour insiste sur le message de vendredi dernier sur la vigne (« le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira le fruit ») : il y avait beaucoup de veuves en Israël du temps d'Elie, lorsqu'il y eut une grande famine, mais c'est une veuve de Sarepta, dans le pays de Sidon, qu'Elie secourut. Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps d'Elisée, mais c'est Naaman le Syrien qu'il guérit. A ces mots de Jésus, dans la synagogue de Nazareth, tous ceux qui étaient présents, nous dit l'évangéliste, furent pris de colère et le conduisirent dans un endroit escarpé pour l'en précipiter. Ils avaient parfaitement compris le message, et plutôt que de reconnaître le Messie qui leur était d'abord envoyé, ils voulaient le tuer. Mais s'ils avaient mieux connu les prophètes ils auraient su que ce n'était pas à eux que reviendrait cet « honneur ». C'est pourquoi Jésus, passant au milieu d'eux, « allait ». La Vulgate a gardé l'imparfait grec, qui indique une action qui n'est pas ponctuelle : Jésus s'échappe à ce moment-là comme il le ferait en toute autre occasion analogue. Car il ne se laissera mettre à mort que lorsqu'il l'aura décidé.

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