A Corinthe
Après cela Paul partit d'Athènes et vint à Corinthe. Et ayant trouvé un Juif nommé Aquila, originaire du Pont, qui était venu récemment d'Italie avec Priscille sa femme (parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome), il se joignit à eux. Et comme il était du même métier, il demeurait chez eux et travaillait: leur métier consistait à faire des tentes.
(Actes des apôtres, 18, 1-4)
Les Eglises d'Asie vous saluent. Aquila et Priscille, chez qui je demeure, vous saluent beaucoup dans le Seigneur, avec l'Eglise qui est dans leur maison. Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
(Première épître aux Corinthiens, 16, 19-20)
A Rome
Saluez Prisca et Aquila, mes collaborateurs en Jésus-Christ, qui, pour me sauver la vie, ont exposé leur tête, et à qui je ne suis pas seul à rendre grâces, mais aussi toutes les Eglises des païens. Saluez aussi l'Eglise qui est dans leur maison.
(Epître aux Romains, 16, 3-5)
Salue Prisca et Aquilas, ainsi que ceux de chez Onésiphore.
(Deuxième épître à Timothée, 4, 19)
Mais la Prisca que l'on fête aujourd'hui est-elle celle dont parlent saint Luc et saint Paul, définie comme martyre sous Claude par le martyrologe ? D'autant que le martyrologe évoque le 8 juillet « les saints Aquila et Priscille son épouse, dont il est parlé aux Actes des apôtres ». En tout cas Benoît XVI avait fait une belle catéchèse sur Prisca et Aquila, le 7 février 2007 (quelques jours avant la mémoire de sainte Prisca dans le nouveau calendrier : le 13 février).