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Deuxième dimanche après l’Epiphanie

C'est la troisième théophanie : les Noces de Cana.

Par le miracle de Cana, par lequel littéralement il « fait ce commencement des signes », Jésus « manifeste sa gloire ». Commencement : en grec arkhè, comme au tout début de l'évangile : « In principio ». C'est le « commencement » du Royaume. C'est l'annonce en actes de la Résurrection et du nouveau monde. Et cela est souligné par les premiers mots du récit : « Le troisième jour, il y eut des noces à Cana ».

Le Royaume est souvent comparé à un festin, et c'est un festin de noces puisqu'il s'agit de l'Alliance entre Dieu et son peuple, l'Alliance portée à son degré le plus intime par l'incarnation du Verbe.

C'est pourquoi la quantité d'eau changée en vin est gigantesque : au moins 600 litres (alors qu'on a déjà beaucoup bu). Car, en réalité, le vin de ces Noces est inépuisable : c'est le vin toujours nouveau du Royaume éternel.

Commentaires

  • Etes-vous sûr de votre calendrier ? Car, ce matin, ce fut la messe de saint Rémi.

    Bon, je sais,cela devient énervant, à la fin...

    Petite explication : Dans le diocèse de Reims, (où j'étais), c'est la messe de la solennité de saint Rémi qui prime le deuxième dimanche après l'Epiphanie.

    Après la solennité de sainte Geneviève la semaine dernière (à Paris), cela donne l'occasion aux prêtres de participer au débat sur l'identité nationale lors de leur sermon.

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