A l'issue de la réunion annuelle de l'Union mondiale des organisations catholiques féminines (UMOFC), qui s'est tenue à Rome du 14 au 18 novembre, la présidente de cette organisation, Karen Hurley, a envoyé une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour lui dire qu'elle rejetait la convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme (CEDAW).
« La CEDAW, explique-t-elle, est un outil qui peut servir à encourager la violence [contre les] femmes et les jeunes filles, les mères et les enfants » car elle exerce des pressions sur les pays du monde afin qu'« ils légalisent et financent l'avortement, encouragent les contraceptifs, la reproduction assistée pour des unions homosexuelles et autres actes immoraux qui vont contre la loi naturelle de Dieu ».
L'UMOFC, ajoute-t-elle, « défie et mettra en évidence le langage ambigu qui se cache sous l'utilisation de certains termes comme genre, reproductif, santé, choix ou droits ».
« Nous vous appelons, poursuit Karen Hurley, à prendre des décisions qui permettent d'agir pour extirper cette violence à l'égard des femmes de tout âge et de toute condition, et à promouvoir un respect total de leur dignité ».
« Le créateur a donné une dignité à la femme. Celle-ci doit être respectée dans son intégralité », souligne-t-elle.
(via Zenit)