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Suisse : le président intervient

Le président de la Confédération suisse est élu pour un an. Il a des fonctions essentiellement représentatives : il fait un discours le 1er janvier et le jour de la fête nationale, et il inaugure les chrysanthèmes. Il n'intervient quasiment jamais dans la vie politique du pays. Or voici qu'il a délivré un message vidéo, pour inciter les Suisses à rejeter le référendum contre la construction de minarets. A croire que le référendum met la patrie en danger...

« Les musulmans doivent pouvoir pratiquer leur religion et disposer de minarets en Suisse également », dit-il, car « la tolérance religieuse a une longue tradition» dans le pays. Il oublie seulement que l'initiative ne se fonde pas sur un fait religieux mais sur un fait politique. Sur le fait de l'intolérance politique de l'islam.

Il ajoute que l'appel du muezzin ne retentira pas dans la Confédération, quelle que soit l'issue de l'initiative populaire. Car les dispositions relatives aux nuisances sonores permettent d'interdire tout ce qui pourrait générer du bruit.

Mais, monsieur le président, si on n'interdit pas les cloches des églises, comment interdirait-on les appels de muezzin ?

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