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Saint Martin Ier

Martin, né à Todi en Ombrie, chercha au commencement de son Pontificat, par lettres et légations, à ramener d'une hérésie impie à la vérité de la foi catholique Paul, patriarche de Constantinople. Mais fort de l'appui de l'empereur Constant, lui-même hérétique, Paul alla jusqu'à ce degré de folie que de reléguer les nonces du Siège apostolique en diverses îles. Le Pape, outré d'un pareil crime, rassemble à Rome un concile de cent cinq évêques et porte contre lui une sentence de condamnation.

L'empereur alors envoie en Italie l'exarque Olympius avec ordre de tuer le Pontife ou de le lui faire amener. Olympius, venant donc à Rome, commande à un licteur de frapper Martin, pendant que celui-ci célébrait solennellement la Messe dans la basilique de Sainte-Marie de la Crèche. Mais comme le licteur se disposait à obéir, il fut soudain frappé de cécité.

Constant se vit depuis lors en butte à mille calamités, sans pour cela devenir meilleur. Théodore Calliopas, chargé à son tour de la mission d'arrêter le Pontife, se saisit de lui par ruse. Conduit à Constantinople, Martin fut de là relégué dans la Chersonèse ; il y mourait la veille des ides de novembre, des misères qu'il avait endurées pour la foi. Dieu lui donna la gloire des miracles. Son corps fut plus tard rapporté à Rome, et déposé  dans l'église dédiée sous le nom des saints Silvestre et Martin. Il gouverna l'Eglise six ans, un mois et vingt-six jours. Il fit deux ordinations au mois de décembre, dans lesquelles il créa onze prêtres, cinq diacres, et trente-trois évêques pour divers lieux.

(Bréviaire. L'hérésie dont il est question est le monothélisme.)

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