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Chute du mur de Berlin : trous de mémoire et indécentes récupérations

Communiqué de Bernard Antony

Le manque de vergogne est à l'évidence très partagé au sein de la classe politico médiatique et intellocratique. Les plus fieffés compagnons de route, des années durant, de tous les régimes léninistes, trotskistes, staliniens ou maoïstes, se pavanent dans la célébration de la chute d'un mur séparant deux zones  dont ils clamaient que l'oppression était à l'Ouest et la liberté à l'Est.

Les uns ne se souviennent plus d'avoir acclamé l'entrée des chars communistes à Budapest, à Gdansk, à Prague, d'avoir célébré avec Aragon « l'éclat des fusillades » et avec Sartre l'extermination des « salauds ».

Les autres ne se souviennent plus d'avoir loué avec Bernard-Henri Lévy et Kouchner la révolution culturelle maoïste et ses soixante millions de morts, d'avoir chanté avec un Patrice de Beer ou un Jean Lacouture les gloires des tortionnaires communistes du Vietnam ou des idéologues génocideurs du Cambodge, ou encore d'avoir protégé et honoré le traître Boudarel tortionnaire de nos soldats.

Cependant, les fondateurs de Chrétienté-Solidarité luttaient en France contre les hordes rouges mais aussi allaient témoigner concrètement, de la Russie au Nicaragua, du Cambodge à la Lituanie, de  la Pologne à  la Croatie, leur soutien aux peuples luttant pour leur foi et leur liberté.

La seule manifestation de mémoire véritable pour les cent millions d'exterminés du communisme et les souffrances de milliards d'hommes depuis 92 ans sera donc celle qu'organise Chrétienté-Solidarité (samedi 7 novembre de 18 h à 21 h, place du Président Edouard Herriot, Paris 7ème, à côté de l'Assemblée Nationale). Ce sera une manifestation d'Amitié Française et chrétienne, de solidarité humaine, et de prière.

Ce sera aussi l'expression de la nécessaire vigilance contre les virus mutants du marxisme-léninisme et de l'indignation qui nous saisit devant les actes récents et indécents de la collaboration avec le communisme.

Commentaires

  • Bravo à Bernard Antony, n'oublions pas non plus que le communisme, qui ne reconnaît aucun droit de l'homme, ne reconnaît pas plus le droit des embryons et des foetus à vivre.

    Or une société qui ne reconnaît pas les droits UNIVERSELS de l'homme n'est qu'une association de brigands, ce qu'est l'Etat français. L'égalité de tous les êtres humains dans leurs droits fondamentaux est violée et par conséquent l'égalité fondamentale des êtres humains qui fait partie, selon moi, de "l'organisation divine de la société" (Pie XI, "Ubi Arcano" 23 décembre 1922).

    C'est pourquoi, loin d'avoir disparu, le communisme infecte de ses idées la société actuelle par l'avortement libre, "gratuit" (c'est-à-dire subventionné) en particulier, ce qui rend l'Etat homicide par constitution.

    Aussi pourrait-on joindre aux victimes adultes du communisme, les enfants à naître qui n'ont pas moins de droits fondamentaux que les adultes. Ce n'est pas parce qu'ils ne peuvent ni crier, ni même parler qu'ils n'ont pas de droits. Ils ne peuvent espérer qu'en nous qui pouvons nous exprimer.

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