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La grotesque cuisine eurocratique

Le choix du prochain président de la Commission européenne, du président de l'Union européenne et du Haut Représentant (selon le traité de Lisbonne), vu par un diplomate que cite l'européiste Jean Quatremer :

« Soyons scientifiques : il nous faut, pour les trois principaux postes, deux personnalités de droite et un de gauche, deux hommes et une femme, un du sud, un du nord et un de l'est. La Grèce exclue à cause de Turquie, le Danemark à cause de l'OTAN et Carl Bildt et Jean-Claude Juncker sont "morts". Avec Barroso à la Commission, nous avons un homme de droite et du sud; nous cherchons donc une femme et un homme, un de gauche et l'autre de droite et plutôt du nord et de l'est. Blair était pratique : de gauche et du nord. Il nous menait à Ursula Plassnik, la chef de la diplomatie autrichienne, de droite et femme. Le jeu devient délicat si ce n'est pas Blair : Balkenende? Verhofstadt? Et où trouver une femme de gauche et de l'est? On risque de finir sur une obscure Syldave ou Bordure. Tout ceci pour dire que la cuisine va être longue, amusante et réserver des surprises. »

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