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Vittorio Messori et l’islam

Il y a des jours où ça fait du bien de ne pas se sentir seul. Voici un extrait de l'article de Vittorio Messori traduit par Benoît et moi, sur l'heure de religion musulmane qu'un ministre italien propose d'instaurer dans les écoles (l'intérêt est que Messori est un journaliste célèbre, et en outre proche du pape) :

En bref: puisque, en dehors de cas particuliers, les élèves Musulmans sont encore peu nombreux dans chaque classe, on devrait les mettre tous ensemble dans une seule classe, au moins pour ces heures. Et là, on voit poindre les madrasas, l'école coranique, qui exige que les croyants en Allah soient seulement avec les autres croyants. Resserrés en communautés, aux bons soins de notre République, qui va leur faire la leçon? Et que leur enseignera-t-on ?

Les naïfs ou les imbéciles promoteurs de la proposition se bercent peut-être du mythe d'un «islam modéré», ils pensent qu'il y a des légions d'intellectuels musulmans "laïques, pluraliste, démocrates", prêts à concourir pour la médaille de l'islamiquement "correct "?

Ils ignorent que le musulman qui présenterait la religion musulmane comme une vérité parmi d'autres encourrait une fatwa de mort?

Ils ne savent pas que le relativisme et la neutralité religieuse sont les fruits de l'Europe des Lumières, mais des blasphèmes pour le croyant du Coran?

Ils ignorent que l'année islamique commence avec Mahomet et que le temps et le monde sont seulement de son Allah? Ils ne savent pas que la notion même d'"histoire des religions" est impensable pour ceux qui sont convaincus qu'il n'y a qu'une seule foi et les autres sont soit incomplètes soit fausses?

Les politiciens pensent-ils, alors, confier les « heures d'islam » à un non-musulman, faire expliquer le Coran - de manière "laïque et neutre" - par quelqu'un qui ne croit pas en la Parole éternelle et immuable de Dieu?

Si j'étais assureur, je ne signerais jamais une police d'assurance-vie pour un tel, improbable, introuvable, professeur. Si l'enseignement dans les "madrasas de la République italienne" différait aussi peu que ce soit de celui des mosquées, l'explosion de violence serait inévitable. Et, comme c'est trop souvent le cas avec les promoteurs des "heures de...", les bonnes intentions produiraient des fruits désastreux.

Commentaires

  • L'affrontement sera inévitable. Suite du pourrissement.

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