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17e dimanche après la Pentecôte

L'évangile de ce dimanche est constitué des deux derniers épisodes d'une longue controverse entre Jésus et, successivement, les grands-prêtres, les pharisiens, les sadducéens, et de nouveau les pharisiens, qui reviennent à la charge après que Jésus a successivement cloué le bec à tous ses interlocuteurs. Il répond en dernier lieu à leur question sur le plus grand commandement, et enfin c'est lui qui attaque, pour frapper un grand coup et les réduire définitivement au silence (le texte de saint Matthieu est ouvertement polémique).

Il leur demande de qui le Messie est le fils, et bien entendu ils répondent : de David. Mais alors il leur cite le psaume 109, psaume messianique, et leur demande pourquoi David lui-même appelle ce fils « Seigneur ». Ils sont littéralement tétanisés. Car Jésus vient d'affirmer qu'il est le Seigneur, c'est-à-dire Dieu, conformément à l'Ecriture...

Commentaires

  • Bonjour,

    Je suis allé à la messe traditionnelle hier et j'ai eu le droit à la solennité
    de Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus. Pas vous ?
    Ce que je trouve dommage avec la forme extraordinaire, c'est que
    le sanctoral puisse prendre le pas sur les fêtes du Seigneur un dimanche.

  • Bonjour.
    Le sanctoral ne peut pas prendre le pas sur les fêtes du Seigneur, puisqu'il ne peut pas y avoir de fête d'un saint le jour d'une fête du Seigneur.
    Les "fêtes du Seigneur" ont toujours pris le pas sur le dimanche, quel que soit le calendrier, par le fait même qu'elles sont une fête du Seigneur, comme l'est le dimanche.
    Avant la réforme de saint Pie X, de très nombreuses fêtes de saints primaient le dimanche, au point que la célébration de la messe propre du dimanche était assez rare. Saint Pie X a limité la célébration des fêtes le dimanche aux fêtes de première et de deuxième classe (les fêtes des apôtres, par exemple, étant de deuxième classe).
    La réforme de Jean XXIII a limité les fêtes de saints célébrées le dimanche aux fêtes de première classe et aux fêtes de deuxième classe qui sont des fêtes du Seigneur. La fête de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est une fête de deuxième classe, mais apparemment elle peut primer le dimanche parce qu'il s'agit d'une fête d'une sainte patronne de la France. (Sa fête est le 3 octobre, ce dimanche était la célébration de sa "solennité transférée".)
    Dans le nouveau calendrier, sainte Thérèse n'a plus qu'une "mémoire", (le 1er octobre), y compris en France, ce qui est scandaleux.

  • Merci.

    Je pense qu'il est quand même mieux que le jour du Seigneur ne soit pas éclipsé par une fête. Après tout, il reste 6 jours pour cela
    (ou 5 si l'on réserve le samedi pour la BVM).
    C'est vrai que la simplification du calendrier fait qu'il est plus difficile
    de répartir les saints dans les "cases" convenables étant donné que l'on n'a le choix qu'entre mémoire et fête.
    Par contre, rien n'empêche la France d'élever la Sainte-Thérèse au
    rang de fête, en réparant cette injustice.

  • Il y a un certain nombre de solennités, qui, et c'est propre à la France, sont transférées et prennent le pas sur le dimanche ordinaire. Le XVII ème dimanche après la pentecôte a ainsi cédé la place, dimanche dernier, à la solennité (transférée) de St Thérèse de l'enfant Jésus, qui est toujours mise le dernier dimanche de septembre.

    Dimanche prochain, rebolote, avec la solennité de Notre Dame du Rosaire (qui prend toujours place le premier dimanche d'octobre), et qui eclipsera le XVIIIème dimanche après la Pentecôte.

  • Je complète ce que j'ai dit précédemment :

    Liste des fêtes dont la solennité, en France, est reportée à un dimanche:

    - Cas où la solennité est reportée le dimanche qui suit :
    * Epiphanie (1ère classe): solennité le jour-même (si dimanche) ou le premier dimanche qui suit, soit entre le 6 et le 12 janvier ;
    * Fête-Dieu (1ère classe) : solennité le dimanche qui suit la Fête Dieu (jeudi), soit le 2ème dimanche après la Pentecôte ;
    * Sacré Coeur (2ème classe) : solennité le dimanche qui suit la fête du Sacré Coeur (vendredi), soit le 3ème après la Pentecôte ;
    * Saints Pierre et Paul (1ère classe) : solennité le jour même (si dimanche) ou le premier dimanche qui suit, soit entre le 29 juin et le 5 juillet à l'exception du 1er juillet où la fête du Très Précieux Sang (1ère classe) prime car fête de Notre Seigneur ;

    - Cas où la solennité est reportée un des dimanches qui précèdent :
    * Solennité de Sainte Thérèse (2ème classe) : le dernier dimanche de septembre, soit entre le 24 et le 30 septembre à l'exception du 29 septembre où la fête de Saint Michel (1ère classe) prime ;
    * Solennité de Notre Dame du Très saint Rosaire (2ème classe) : le premier dimanche d'octobre, soit entre le 1er et le 7 octobre.

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