Comme prévu, le président de la République libanaise Michel Sleiman a nommé Saad Hariri Premier ministre.
On constate que 86 députés sur 128 s'étaient prononcés en faveur de Hariri : les 71 députés de la majorité, ainsi que les chiites du mouvement Amal de Nabih Berri (lequel a été réélu jeudi président de l'Assemblée pour la cinquième fois consécutive).
Le quotidien L'Orient Le Jour se félicite de ce que le plus important groupe parlementaire se soit intitulé « Le Liban d'abord », qui était l'étiquette sous laquelle s'étaient présentés les candidats chrétiens, sunnites, druzes, chiites, de « l'alliance du 14 mars » ou « courant du futur ».
Reste maintenant à Saad Hariri à constituer un gouvernement viable qui ne soit pas paralysé par le Hezbollah, ce qui relève de la mission impossible...