La fête de saint Grégoire Barbarigo a été ajoutée au missel et au bréviaire lors de la réforme de 1960, avec cette oraison propre :
Deus, qui beátum Gregórium Confessórem tuum atque Pontifícem pastorali sollicitudine, et páuperum miseratióne claréscere voluisti : concéde propítius ; ut, cuius mérita celebrámus, caritátis imitémur exémpla. Per Dóminum...
Dieu, qui avez voulu que le bienheureux Grégoire, votre évêque et confesseur, soit un modèle rayonnant de zèle pastoral et de compassion envers les pauvres, faites, dans votre bonté, qu'en célébrant ses mérites, nous imitions aussi ses exemples de charité.
Commentaires
Gérard Prieur me faisait remarquer que l'application du Concile de Trente n'avait pas été immédiate. En voilà un bon exemple. Dans la note biographique en lien, on peut lire que Saint Grégoire Barbarigo reçut cette tâche près d'un siècle après le concile. De quoi prendre patience avec la crise de l'Eglise et espérer que l'herméneutique de continuité finira par prévaloir... dans cent ans !