La victime de l'agression dans le bus de nuit, dont les images ont fait le tour d'internet, a déposé plainte...
... pour violation du secret de l'enquête et violation du secret de l'instruction.
Cela est dans la ligne de son interview au Figaro, où il ne condamnait pas ses agresseurs mais ceux qui ont diffusé la vidéo et en font une « exploitation » politique (le jeune homme est élève à Siences Po...).
Rappelons que la RATP a déposé plainte de son côté pour... atteinte à son image. Un sommet de tartufferie et de négation de la réalité.
Car « ce type d'images doit rester confidentiel », dit la RATP. Dans la page que je consacre à ce sujet dans Daoudal Hebdo, je signale qu'une vidéo analogue, en Australie, a été communiquée à la télévision par la police et commentée en direct par un gradé. Autres lieux, autres mœurs...
Commentaires
Il ira loin ce petit.
Impressionnant ce que le lavage de cerveaux peut arriver à faire.
Ce jeune homme a le sens de la justice perverti. Il est complice de ses maltraitants et agressif envers ceux qui veulent sa tranquillité.
Il doit être bien à Science pipo, une école où l'on déforme la politique et l'histoire pour faire des hommes comme lui ou comme madame Royal.
Pour juger de la valeur de l'enseignemnt donné dans cette "grande école", je vous donne un exemple :
Une nommée Jacqueline Lalouette fait l'historique de la séparation (de l'Eglise et de l'État) avant la séparation.
Elle a fait cela pour les "Presses de Science po" (sic), presses qui doit avoir rapport probablement avec l'Institut d'études politiques qui vit des subsides de l'État. Avec l'argent de tous, il diffame.
Ce factum très partial ne mentionne jamais la raison du salariat des cultes à la suite du concordat napoléonien (spoliations révolutionnaires de tous les cultes, sauf de la franc-maçonnerie, un oubli, donc salariat en compensation des spoliations et non pour d'autres raisons). Il ne mentionne pas plus les accords de Napoléon avec les cultes protestants et israélites également violés en 1905. Ce qui déforme toute la perspective de l'affaire.
Madame Lalouette relate la condamnation de Mgr Gouthe-Soulard, archevêque d'Aix par le tribunal correctionnel sur le fondement de l'article 222 du Code pénal.
En effet, "le ministre des Cultes, Armand Fallières, adressa une circulaire à tous les évêques pour leur demander de « s’abstenir pour le moment de toute participation à un pèlerinage [45] » Parce qu'un jeune pélerin français avait commis le crime inexpiable aux yeux de la franc-maçonnerie (mes frères faisons le signe de détresse...), d'écrire sur le livre d'or du panthéon de Rome "Vive le pape !"...
En réponse à l'impertinente circulaire que le triste Fallières lui avait adressée, Mgr Gouthe-Soulard avait publié dans la semaine religieuse (journal public) de son diocèse une lettre à "son ministre de tutelle" selon l'expression très malheureuse de madame Lalouette où il rappelait qu'il était libre et devait seulement agir dans "l'intérêt de son diocèse" pour savoir s'il avait ou non à organiser des pèlerinages.
Ce qui était parfaitement juste et conforme à la liberté religieuse, car un évêque n'a pas de ministre de tutelle. Il n'a pas de tutelle. Ce que contredit sans droit ni titre et dans un esprit antiscientifique madame Lalouette. Elle viole ainsi ouvertement la liberté religieuse dans une publication d'Etat.
Il fut donc, selon madame Lalouette, convoqué devant le tribunal correctionnel par les services du procureur de la République et fut condamné à 3 000 francs-or d'amende (la pièce francaise de vingt francs contenait 290 mg d'or)ce qui met le franc à 14,5 mg, soit 3 000 F = 43 500 mg, soit quarante-trois kilos et demi d'or fin). Naturellement madame Lalouette trouve l'évêque "arrogant" à l'audience et ne dit rien des magistrats qu'elle doit trouver parfaits.
Cependant comme je suis un petit curieux et que j'ai un Code pénal ancien, je lis que
L'article 222 du code pénal disposait (loi du 13 mai 1863)
"Lorsqu'un ou plusieurs magistrats de l'ordre administratif ou judiciaire (...) auront reçu dans l'exercice de leurs fonctions ou à l'occasion de cet exercice quelque outrage par parole non rendus publics, tendant dans ces divers cas à inculper leur honneur ou leur délicatesse, sera puni d'un emprisonnement de quinze jours à deux ans. (...)"
L'évêque aurait été condamné pour délit non public alors, mais, selon madame Lalouette
1) on lui reprochait une lettre à un ministre (non magistrat)
2) lettre publiée. ou si c'est un délit d'audience, il est public
3) il aurait été puni d'une amende, sanction non prévue par le texte ?
Madame Lalouette est une référence à chez Science pipo, sa prose est publiée par les presses officielles de cette "école". On voit le sérieux de la formation de ces individus.
Laissons la justice suivre son cours dans ce dossier.