Communiqué de Bruno Gollnisch
Après sept ans de dures négociations, le Conseil devrait enfin parvenir cette semaine à un accord sur l'application des taux réduits de TVA à certains produits et certains services, dont la restauration.
Mais à peine cette bonne nouvelle annoncée, le gouvernement indique qu'il ne va pas appliquer le taux réduit de 5,5% mais envisage de créer un taux intermédiaire aux alentours de 10%. De qui se moque-t-il ?! Les textes européens n'autorisent les Etats qu'à appliquer un taux normal et au maximum deux taux réduits de TVA, avec de nombreuses dérogations négociées par les Etats membres lors de l'adoption des diverses directives TVA ou lors de leur adhésion à l'Union européenne. Mais pas de possibilité de nouvelles dérogations.
L'instauration d'un nouveau taux « spécial restauration » signifie au mieux de nouvelles et longues négociations qui auront pour effet de repousser le dossier aux calendes grecques.
De toute façon, les restaurateurs auront été trompés !
Commentaires
La TVA est un impôt monstrueux qui devrait être aboli.
"Ce serait un crime à crier vengeance au ciel, que de frustrer quelqu'un du prix de ses labeurs. "Voilà que le salaire que vous avez dérobé par fraude à vos ouvriers crie contre vous, et que leur clameur est montée jusqu'aux oreilles du Dieu des armées"." dit Rerum novarum.
Or cet impôt s'appliquant sur le prix du travail, vole la valeur du travail (des professions libérales par exemple, où c'est le plus évident) en imposant au consommateur d'acquitter un impôt renchérissant le prix calculé sur la valeur du travail. C'est un impôt sur le besoin (du côté du consomateur), un impôt sur le travail (du côté du producteur, en raréfiant le travail) : c'est un impôt qui n'a pu être conçu que par des pervers, des voleurs.
C'est un impôt qui crie vengeance au ciel.
Curieusement, il fait l'unanimité dans le silence, de la droite comme de la gauche et même de l'extrême-gauche, soi-disant pour les pauvres.