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Affaire Siné : la jurisprudence variable du Juge Schir

Communiqué de Bruno Gollnisch

M. Sinet, alias Siné, « humoriste » d'extrême-gauche ayant passé sa vie à conchier les valeurs traditionnelles, notamment dans l'ordurier journal « Charlie-Hebdo », s'était permis des réflexions grasses et viles sur l'identité juive de la fiancée de Jean Sarkozy, fils de l'actuel Chef de l'Etat.

Pousuivi par la LICRA, « ligue de vertu » professionnelle, il vient d'être relaxé par la Sixième chambre du Tribunal correctionnel de Lyon, que préside M. Fernand Schir.

Ce dernier estime en l'espèce, paraît-il, que « la liberté d'expression l'emporte sur le respect des croyances surtout dans le style de la satire, un genre qui se situe dans l'exagération et l'outrance »

Ce tribunal et ce magistrat avaient fait preuve de la même mansuétude envers l'imam Bouziane de Vénissieux justifiant les violences que, selon lui, les maris musulmans pouvaient s'autoriser contre leurs femmes.

En revanche, ce tribunal et ce magistrat m'avaient très lourdement condamné pour avoir, en réponse à des questions de journalistes sur les camps de la deuxième guerre mondiale, estimé en substance que « ce débat, qui doit être libre, relève des historiens ».

M. Schir avait en outre distribué sur mon dos, des dommages-intérêts considérables à des organisations qui n'y avaient aucun droit.

Moralité : M. Schir, comme l'a relevé l'Avocat Général de Paris Philippe Bilger dans son livre consacré à la liberté d'expression [1], a une étrange conception de la liberté d'expression. Une chose est sûre : mieux vaut être devant lui un imam salafiste justifiant les violences faites aux femmes ou un plumitif stigmatisant l'identité juive de jeunes époux qu'un député européen s'exprimant de façon mesurée sur la liberté de recherche dans l'Histoire de l'Europe.

P.S. Pour m'éviter l'inculpation d'outrage à magistrat, on voudra bien considérer que ce communiqué a été rédigé « dans le style de la satire, un genre qui se situe dans l'exagération et l'outrance »...et qui garantit, cela va de soi, l'impunité.

[1] Le titre du livre est : « J'ai le droit de tout dire » (par antiphrase, sans doute). Editions du Rocher. M. Bilger, que je ne connais pas, y considère le jugement qui m'a frappé d'injuste et de politique, en termes très sévères à l'égard de M. Schir.

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