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Tristement significatif

La phrase qui fait scandale :

« M. Gaudin prétend qu'il y a 300.000 musulmans à Marseille, le jour où ils seront 800.000 le maire ne s'appellera plus Gaudin mais peut-être Ben Gaudin. » (Jean-Marie Le Pen, hier, à Marseille).

La phrase qui ne fait pas scandale :

« On se fait un point d'honneur à construire la plus grande mosquée de France » à Marseille. (Djamal Ould Abbas, ministre algérien de la Solidarité nationale (sic), hier, recevant le président du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini.)

Commentaires

  • Rappelons que la construction de lieu(x) de culte avec l'argent du contribuable constitue un vol des deniers publics (qu'ils soient algériens ou français ou de n'importe quel Etat)

    Il est de justice simple et facile à comprendre que les deniers publics auxquels cotisent les athées, les agnostiques, les non-pratiquants et les croyants des autres religions n'ont pas à financer un culte. Cela 1) en vertu de la liberté religieuse, 2) en vertu du droit de propriété (article 1 du protocole n° 1 de la convention européenne des droits de l'homme).

    Monsieur Gaudin doit rendre l'argent qu'il a volé et celui qu'il recèle de l'Etat algérien pour la construction de "sa" mosquée.

    Note :
    En France l'Etat entretient les églises en compensation de la nationalisation (vol) des biens de l'Eglise en 1905. Il prend en charge ce qu'il a volé. Il pourrait proposer à l'Eglise de lui restituer ses églises. Rappelons que de nombreuses églises sont des mines d'or pour les municipalités : elles attirent les touristes et les pélerins.

  • Cher M Denis Merlin,

    Vous n'ignorez certainement pas qu'on pourrait vous répliquer qu'il appartiendrait aux catholiques de prendre en charge l'entretien de leurs monuments destinés au culte, en prenant en considération une savante clef de répartition que nos experts de la Cour des Comptes seraient très certainement capables d'établir !

    Or comme chacun sait, sauf dans quelques cas exceptionnels dignes de tous les éloges, la conclusion générale qui s'imposerait ne serait-elle pas de reconnaître que les catholiques en seraient financièrement incapables comme le prouvent, ici et là, les divers projets de destruction d'églises pour cause de mise en danger de la sécurité publique ?...

    Force serait alors peut-être de rappeler qu'avant la loi de 1905 il ya eu la Révolution et le vol de tous les biens de l'Eglise qui ont servi à financer les assignats ...

    Le débat inédit qui s'en suivrait pourrait rapidement devenir du plus haut intérêt !

    Et pour rester dans le sujet de ce fil de discussion, est-ce qu'un historien pourrait nous rappeler combien il y avait de musulmans en France et plus particulièrement à Marseile en 1789 ?...

  • Cher monsieur Bories,

    La nationalisation des biens de l'Eglise, mais aussi des bâtiments et biens servant au culte protestant ou israëlite (en fait un vol par ceux qui venaient de proclamer le droit de l'homme à la propriété... passons) a été compensée par divers accords avec les églises protestantes et les synagogues et par le concordat avec le pape chacun pour ce qui concernait les cultes qu'ils représentaient, du temps de Napoléon par la rémunération des ministres des cultes, si mes souvenirs sont bons. Car il n'était plus possible de rendre les biens spoliés qui avaient changé de mains.

    En 1905 l'Etat, revenant sur sa parole, refuse de continuer à compenser les spoliations révolutionnaires. De plus il vole les biens immobiliers et mobiliers des trois cultes. Il prévoit cependant de laisser ces biens à la disposition des fidèles pour leurs cultes et de les entretenir pour compenser partiellement ses voleries.

    Mais la propriété d'un bien ne se compare pas avec un simple droit d'usage. Ce vol n'a jamais été compensé. Si la propriété des églises, des temples et des synagogues et de leurs mobiliers étaient restituée, cela ferait un très important patrimoine qui serait soustrait aux communes pour être rendu, justement, aux fidèles dont les ancêtres ont fait des sacrifices pour leurs cultes respectifs.

    Donc, l'Eglise en particulier, mais aussi les autres cultes présents en France de façon immémoriale ont financé l'Etat, ce qui est la situation inverse du culte financé par l'Etat. Rapelons que sous l'Ancien Régime l'Eglise par la "régale" et par le "don gratuit" finançait l'Etat et non l'inverse...

  • Cher Monsieur,

    Merci. Voilà un bon point de départ pour une réflexion qui pourrait être engagée si celui qui nous offre une généreuse hospitalité le jugeait opportun :
    Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? ( "Sourire dans la jungle "SVP ! )
    -------------
    PS : j'ai pris la liberté de réagir sur ce post, pour une raison très simple : j'ai vécu et travaillé à Marseille pendant plusiuers années, jusqu'en 2001 ...

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