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Sarkozy à la droite nationale : l’hommage du vice à la vertu

Communiqué de Bruno Gollnisch

En termes convenus, médiocres, et que l'avenir démentira, M. Sarkozy s'est cru obligé de vilipender le Front national, qualifié par lui d'extrémiste.

Pourtant, les seuls éléments positifs de sa prestation sont un hommage-hélas indirect et purement verbal- aux positions de la droite nationale, et d'elle seule :

- Validité du Cadre national comme protecteur des citoyens,

- Condamnation des abus de la fortune anonyme et vagabonde, circulant sans contrôle et sans limite;

- Condamnation des délocalisations, même lorsqu'elles se produisent dans un pays de l'Union européenne ;

- Nécessité de diminuer la fiscalité, et de supprimer l'inepte taxe professionnelle pesant sur les entreprises ;

- Nécessité d'alléger la charge de l'Etat et de privilégier l'investissement sur le fonctionnement ;

- Prise en compte de l'inadaptation de notre système éducatif ;

- Nécessité d'associer le Travail aux fruits du Capital ;

Rien en revanche sur l'immigration, la dénatalité, le vieillissement, la perte des valeurs...

Le Front National, dans les domaines qu'il a évoqués comme dans les autres, a été le véritable laboratoire d'idées, où Nicolas Sarkozy puise pour faire croire que, comme Président, il peut faire le contraire de ce que lui-même et ses amis ont fait durant des années : inscrire la France dans l'Euro-mondialisme.

Mais en réalité rien ne changera, tant que l'on ne renoncera pas au dogme en vigueur du brassage généralisé et obligatoire des personnes, des marchandises et des capitaux.

Malgré cet hommage involontaire du Vice à la Vertu, la défense des identités qu'incarne la Droite Nationale est plus nécessaire que jamais.

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