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Pat Cox ou Vaclav Klaus ?

Suite à la décision des 27 que la Commission européenne continue de comporter un membre par Etat, chacun se demande maintenant par quel moyen on pourra formaliser une telle décision sans modifier le traité de Lisbonne et donc obliger à une nouvelle ratification dans tous les pays...

L’ancien président du Parlement européen Pat Cox a la solution :

« Cette concession ne nécessite pas une modification du traité de Lisbonne, qui donne déjà au Conseil européen le droit de décider du nombre des commissaires, statuant à l’unanimité. Ce qui est modifié est l’esprit dans lequel la règle sera interprétée. »

La règle en question est celle qui stipule que le nombre des commissaires est des deux tiers de celui des Etats membres.
En effet, le Conseil européen décide du nombre précis (car les deux tiers ne feront pas un compte rond après l’adhésion de la Croatie, par exemple). Mais il ne peut pas aller au-delà des deux tiers…

Au cours d’une rencontre avec des chefs d’entreprise, le président tchèque Vaclav Klaus a déclaré que la mise en œuvre de cet accord était « évidemment impossible », car « cela nécessiterait de réécrire en partie le traité », avec « pour résultat que les précédentes ratifications ne seraient plus valides et que le traité devrait de nouveau être adopté partout ». « Je pense que toutes les conséquences doivent être réellement en être tirées, a-t-il ajouté. Ou bien tout est valide, ou tout est invalide. »

Commentaires

  • La logique est l'ennemie du socialisme pseudo-démocratique.
    Salauds de Tchèques !

Les commentaires sont fermés.