Confirmation par Michel-Edouard Leclerc en personne :
- « Pas rentable », dites-vous ? C’est pourtant le principal argument du gouvernement ?
- Si les magasins Leclerc ouvraient le dimanche, nous ferions globalement le même chiffre d’affaires mais sur sept jours au lieu de six… Soit un chiffre d’affaires inférieur si on le rapporte aux nombres de jours travaillés. Et ce d’autant plus qu’il faudrait ajouter : l’augmentation des charges - les salaires du dimanche payés double plus une journée de récupération - et la diminution de la productivité de nos magasins au mètre carré - le rapport entre le chiffre d’affaires et le nombre de mètres carrés du magasin étant à diviser par sept et non plus par six. Or, qui dit des charges plus élevées pour l’entreprise dit évidemment des répercussions sur les prix. Ainsi, s’ils l’ouvraient nos magasins le dimanche, c’est les consommateurs qui seraient au final pénalisés !
Commentaires
Vouloir ouvrir le dimanche, vouloir le travail du dimanche n'a pas pour raison la rentabilité, mais trouve sa source dans une volonté de combattre le christianisme.