L’évangile de ce jour est celui de la fin du monde. C’est-à-dire de la fin du temps. Car ce dimanche clôt le cycle de l’année liturgique.
La liturgie nous a fait vivre l’histoire du salut : l’attente du Seigneur, sa naissance, sa vie terrestre, son Sacrifice et sa Résurrection, son Ascension, et l’envoi du Saint-Esprit, à la Pentecôte, qui est le début de l’Eglise et des temps de la rédemption. Les dimanches après la Pentecôte, qui se succèdent de semaine en semaine (chacune d’entre elles étant elle-même un cycle du salut), symbolisent le temps de l’histoire des hommes depuis la fondation de l’Eglise jusqu’à la fin du temps, jusqu’au « retour » du Seigneur.
Dans l’épître, saint Paul nous demande de rendre grâce au Père qui nous a arrachés à la puissance des ténèbres et nous a (déjà) transférés dans le royaume de son Fils.