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Un Tiquoun à grande vitesse?

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

Une grande vague de solidarité militante et médiatique entoure les suspects des sabotages des TGV. On n’avait vu rien de semblable pour l’incroyable affaire de Châteauroux où un juge d’instruction, déchargé depuis, avait mis en branle un extraordinaire appareil répressif, fait emprisonner durant des mois un militant d’extrême-droite et inquiété des dizaines d’autres, tout cela pour quelques tracts.

L’étrange de l’affaire TGV réside dans le fait que le groupe, dit « comité invisible », avait un journal titré Tiquoun. Le Tiquoun est l’un des trois concepts fondamentaux de la Kabbale dite lourianique (de Rabbi Isaac Louria) où le mouvement de l’univers, selon la doctrine du Zohar, s’effectue selon les étapes du tsimtsoun, du chevira et du tiquoun.

Il faut pour comprendre cela étudier par exemple les écrits du rabbin Ouaknin sur chevirat kelim ou « la brisure des vases » et la formation de l’adam qadmon.

Comprendre ces choses implique une certaine initiation au judaïsme kabbaliste, qui n’est pas celui de tous les juifs. La mystique du Tiquoun est celle de la réparation, c’est-à-dire de la révolution censée rétablir l’unité divine et le royaume de Dieu sur terre, ce qui n’est pas sans parenté avec la conception marxiste de l’histoire qui n’avait peut-être pas que les soubassements de la philosophie matérialiste.

La fébrilité médiatique est vraiment très intéressante à observer et c’est avec intérêt que l’on suivra les suites de l’affaire.
Car un terrorisme révolutionnaire anarcho-kabbaliste, voilà qui ne manque pas de piquant ! Somme toute ne s’agirait-il pas pratiquer un Tiquoun à Grande Vitesse ?

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