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L'Église n'oublie pas les plus petits de ses enfants

Extrait du discours de Benoît XVI aux participants au congrès organisé par le Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, sur le thème: "La pastorale dans le soin des enfants malades", le 15 novembre.

"Maxima debetur puero reverentia" (Juvénal, Satire xiv, v. 479) : les anciens reconnaissaient déjà l'importance de respecter l'enfant, don et bien précieux pour la société, auquel doit être reconnue la dignité humaine, qu'il possède déjà pleinement depuis que, non encore né, il se trouve dans le sein maternel. Tout être humain a une valeur en soi parce que créé à l'image de Dieu, aux yeux de qui il est d'autant plus précieux qu'il apparaît plus faible au regard de l'homme. Que d'amour doit-on mettre alors dans l'accueil d'un enfant non encore né et déjà affecté de pathologies médicales! "Sinite parvulos venire ad me", dit Jésus dans l'Evangile (cf. Mc 10, 14), en nous montrant quelle devrait être l'attitude de respect et d'accueil avec lequel prendre soin de tout enfant, en particulier quand il est faible et en difficulté, quand il souffre et qu'il est sans défense. Je pense en particulier aux petits orphelins ou aux enfants abandonnés à cause de la pauvreté et de la désagrégation familiale; je pense aux enfants victimes innocentes du sida ou de la guerre et de si nombreux conflits armés en cours dans diverses parties du monde; je pense à l'enfance qui meurt à cause de la misère, de la sécheresse et de la faim. L'Église n'oublie pas les plus petits de ses enfants et si, d'un côté, elle se félicite des initiatives des nations les plus riches pour améliorer les conditions de leur développement, de l'autre, elle ressent avec force le devoir d'inviter à prêter une plus grande attention à nos frères, pour que, grâce à notre solidarité concertée, ils puissent regarder la vie avec confiance et espérance.

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