Lors d’une conférence réunissant plus de 6.000 religieux, universitaires et dirigeants communautaires musulmans de l’Inde, a été approuvée une fatwa condamnant le terrorisme.
Le texte dit que l’islam rejette toutes sortes d’effusions de sang et les meurtres d’innocents pour des motivations politiques ou des bénéfices personnels.
Il précise : « Le jihad et le terrorisme sont aux antipodes l’un de l’autre. Alors que le jihad est essentiellement constructif, le terrorisme est uniquement destructif ». Et encore : « Le jihad est autorisé seulement pour ramener la paix et constitue un droit fondamental de l’individu. »
Cela dit à l’intention des naïfs : le non au terrorisme est une claire réaffirmation de la légitimité du jihad, qui est la guerre dans le sentier d’Allah.
Le jihad est constructif parce qu’il apporte la paix de l’islam. Car il n’y a pas d’autre paix possible que celle de l’islam, qui doit être imposée par le jihad. Etant entendu que le jihad n’est pas forcément guerrier (il peut être démographique). Et le mouvement Deobandi, à l’origine de cette fatwa, enseigne que les musulmans doivent vivre de façon pacifique dans les pays où ils sont admis, jusqu’au moment où ils deviendront assez puissants pour imposer la charia.