Auditionné par la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale, hier, Xavier Darcos a déclaré :
« Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une bonne fois pour toutes ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale? Nous n'aurions pas ces questions. Evidemment on ne peut pas rentrer dans tous les détails. Mais on aurait au moins des grands sujets qui seraient reconnus une bonne fois pour toutes. Je pense que pour ce qui est de l'histoire en particulier, je me demande même si ça ne s'impose pas. C'est moins important pour des enseignements de disciplines qui ont un caractère scientifique et répétitif plus marqué. Mais peut-être que pour l'histoire ce serait nécessaire. Je pense que nous réglerions une partie de nos difficultés --parce qu'on voit bien qu'on est en difficulté au fond, derrière tout cela il y a des questions politiques (...) il y a des débats profonds-- et peut-être un vrai débat public devrait se passer au Parlement. »
Ainsi, non seulement le Parlement doit voter des lois mémorielles, ce qui est une hérésie historique caractérisée, mais en plus il doit écrire les programmes d’histoire. Staline, reviens, tout est pardonné !