Le maire de Cologne, Fritz Schramm, a envoyé une lettre au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dans laquelle il rappelle que lors d'une rencontre le 10 février à Cologne, Erdogan lui avait accordé « son soutien personnel » pour la construction d'un centre de pèlerinage dédié à saint Paul dans sa ville natale de Tarse.
« Vous m'aviez dit que vous vous engageriez en faveur de ce centre de pèlerinage à Tarse dès que l'Eglise vous ferait part de ce souhait », écrit-il.
Or, le mois dernier, l’archevêque de Cologne Joachim Meisner a dépêché une délégation de 10 évêques allemands à Istanbul et Tarse pour demander la construction de ce centre de pèlerinage.
Votre soutien serait « un signe clair en faveur de la tolérance religieuse », ajoute Fritz Schramm, soulignant que lui-même s'était engagé publiquement en faveur de la construction d'une grande mosquée à Cologne, et que le conseil municipal a voté en ce sens fin août.
« Je me réjouirais si la Turquie envoyait un signal similaire », écrit-il.
Le bon dhimmi fait semblant de ne pas comprendre que le « soutien personnel » d’Erdogan n’est pas le soutien de son gouvernement, et que la réciprocité ne consiste pas à quémander un hypothétique « centre de pèlerinage » quand on a déjà décidé d’édifier une grande mosquée…