Dans son discours d’ouverture des états généraux de la presse, Nicolas Sarkozy a qu'il était prêt à revoir les aides publiques héritées du modèle issu de la Libération, et à lutter contre les "immobilismes" pour sortir ce secteur d'une crise financière et de confiance "bien française".
Et il a estimé que « ces états généraux ne sauraient être ceux de l'invective : vilipender le syndicat du Livre pour passer sous silence la responsabilité des éditeurs est tellement classique… »
Or la presse étouffe sous le carcan du monopole du syndicat CGT du Livre, monopole instauré à la Libération.
Inutile donc d’aller plus loin.
Sauf pour signaler que Sarkozy a, naturellement, installé quatre commissions, coordonnées, naturellement, par un homme de gauche, Bernard Spitz, ancien conseiller de Michel Rocard, ancien journaliste au Monde et directeur à la Direction générale de Canal Plus.
Commentaires
Je suis rassuré par ce panel.
Présent ou Daoudal Hebdo auront donc droit aux aides pour permettre la "diversité" dans la presse.
On verra sur le Syndicat du Livre. On constate simplement l'alliance objective de la CGT et de N. Sarkozy :
- réforme de la représentativité qui donne la clef des négociations à la CFDT et la CGT (au détriment de FO et surtout de la CFTC)
contre paix sociale et bienveillance de la CGT :
- faible critique du Gouvernement
- sous-traitance du problème des clandestins à la CGT (dont tous les protégés sont régularisés "au cas par cas" mais dans leur intégralité) pour éviter que la boite à pandore de la "relance de l'immigration de travail" (et la régularisation prévue par la circulaire Hortefeux) ne soit récupérée par le troskysme.