Une première : le parti au pouvoir critique le ramadan. Au Danemark.
« L'intégration a des ratés lorsque 80 élèves seulement sur 350 dans une école d'Aarhus fréquentée par une majorité immigrée, viennent en classe après la fin du ramadan », a déclaré la porte-parole du parti conservateur dans un communiqué. Soulignant qu’elle parle bien du jour après la fin du ramadan, et que les élèves musulmans avaient déjà pris un jour de congé pour le jour de l'Aïd al-Fitr, elle ajoute : « Ce n'est pas juste, et c'est préjudiciable aux enfants. La société doit prendre ses distances lorsque les parents imposent à leurs enfants des coutumes religieuses qui peuvent nuire à leur scolarité et intégration. »
Et d’insister : au Danemark, « nous sommes traditionnellement très compréhensifs envers les différentes religions, mais j'observe avec une préoccupation croissante la manière dont les musulmans résidant (dans le royaume) pratiquent leur religion. Le temps de scolarité de leurs enfants doit être utilisé à l'école et non au jeûne ou aux vacances ».
De son côté, le porte-parole du Parti du peuple danois (PPD), allié parlementaire du gouvernement libéral-conservateur, a appelé à interdire aux élèves de confession musulmane de s'absenter pour l'Aïd al-Fitr.