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Benoît XVI à Lourdes : les thèmes du pape

Dans la lettre qu’il a envoyée à Mgr Perrier, évêque de Lourdes, le pape Benoît XVI indique les thèmes qu’il a retenus pour sa visite :

1. Les malades. Dans notre monde, qui cherche à occulter et même à éliminer la souffrance et qui se voit cependant confronté quotidiennement à elle sans savoir lui donner sens, la question de la souffrance demeure d'une grande actualité. Elle est une part essentielle de la mission de Lourdes. La relation entre cette question de la souffrance et la passion du Christ permet en outre de montrer le caractère central de la christologie.

2. L'Immaculée Conception et la foi catholique à propos de Marie. Lourdes est avant tout un lieu mariai et sa mission est indissolublement liée au dogme de l'Immaculée Conception. Ce dogme demeure encore obscurci par de multiples malentendus; d'autre part on observe aujourd'hui, parmi le peuple chrétien, une attention nouvelle à la place de Marie, également du côté du protestantisme. Pour développer une anthropologie chrétienne renouvelée, dont fait partie le thème de la gratuité, un regard vers Marie ouvre de nouvelles perspectives.

3. L'Eucharistie et le culte eucharistique. Depuis ses origines, Lourdes est non seulement un lieu mariai, mais aussi un lieu eucharistique. Le caractère central de l'Eucharistie dans la vie chrétienne a été mis en lumière par le Concile, qui a défini ce sacrement comme «source et sommet de toute la vie chrétienne» (Lumen Gentium, n. 11). Le Pape Jean-Paul II a rappelé également, dans de nombreux documents et en particulier dans l'Encyclique Ecclesia De Eucharistia, que « l'Église vit de l'Eucharistie. Cette vérité n'exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l'Église » (n. 1). Ces derniers temps, une vision unilatérale de l'Eucharistie avait obscurci la signification de l'adoration eucharistique. Aujourd'hui, nous voyons mieux que l'adoration est une dimension fondamentale de l'acte de la communion, du «pain partagé» ; c'est la personnalisation de l'acte sacramentel : dévotion sacramentelle et dévotion personnelle vont ensemble. Dans le sillage des derniers documents du Pape Jean-Paul II, nous devons travailler, je crois, à mettre en lumière cette synthèse des différentes dimensions du sacrement eucharistique.

Commentaires

  • Neuvaine pour la venue de Benoît XVI en France (du 4 au 12 septembre 2008)
    La venue de Benoît XVI en France est un moment unique, une chance pour l¹évangélisation de notre pays. Pour que ce voyage puisse porter le maximum de fruit, nous vous proposons de vous joindre à nous pour une neuvaine qui commence le 4 septembre 2008 au soir. Pendant 9 jours, récitez les prières suivantes :







    1. Prière à Dieu

    Seigneur, c’est un grand honneur pour notre pays que de recevoir la visite du pape Benoît XVI en septembre. A cette occasion veuillez, nous vous en supplions, répandre en abondance des grâces sur la France. Vous savez combien la situation de l’Église est difficile en France, combien la foi est souvent éteinte, et combien manque la pratique religieuse. Nous vous prions de réveiller la Foi des catholiques. Nous vous supplions qu’il y ait des vocations sacerdotales et religieuses qui se lèvent en grand nombre pour répondre aux défis de l’évangélisation. Nous vous confions notre Clergé et particulièrement nos évêques, nous vous prions de les soutenir et de les éclairer dans leurs tâches. Nous vous confions notre jeunesse qui bien souvent ne vous connaît pas. Qu’elle puisse trouver des pasteurs qui viennent l’éclairer et la guider dans vos voies. Nous vous confions tous ceux qui ne croient pas en vous, qu’ils aient le bonheur de vous découvrir. Enfin nous vous prions pour que la France retrouve l’élan missionnaire qui l’a autrefois habité et qu’elle reprenne sa place de fille aînée de l’Église.





    2. Prière à la Vierge Marie

    Vierge Marie, en ces cent-cinquante ans des apparitions de Lourdes, notre cœur est plein de reconnaissance pour toute l’œuvre que vous avez effectuée dans ce sanctuaire. Nous vous confions la visite de Benoît XVI dans notre pays, nous vous prions pour que cette visite porte le maximum de fruits. Vous qui êtes Reine de France, nous vous prions de venir exercer votre royauté sur ce pays avec votre armée angélique. Nous vous prions de repousser tous les obstacles à l’évangélisation et au règne de Dieu dans ce pays. Nous vous confions le Saint-Père, nous vous confions sa mission, nous vous prions de venir l’aider et le soutenir. Nous vous confions sa santé. Protégez-le.





    3. Au choix

    - Un « Notre Père », trois « Je vous salue Marie » et un Gloria.

    - Une dizaine de chapelet (Un « Notre Père », dix « Je vous salue Marie », un Gloria)

    - Un chapelet entier





    4. Prière Composée par Martin Drexler (1902)
    (cette prière a reçu l’imprimatur du Cardinal Richard, Archevêque de Paris. La Sainte Vierge avait déclaré au voyant, qu’avec les prières de Léon XIII après la messe, ces supplications obtiendraient le triomphe de l’Église et le salut de la France. « Je suis toute miséricorde, lui dit-elle. Je veux sauver la France, mais il faut prier Saint-Michel. Si on ne le prie pas, il n’interviendra pas »).

    « Au nom du Sacré-Cœur de Jésus et par l’intercession de Marie immaculée, très humblement prosternés devant Votre Majesté, ô Dieu Tout-Puissant, nous vous supplions de bien vouloir envoyer Saint Michel pour qu’il nous secoure dans notre détresse. Daignez vous souvenir, Seigneur, que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, Vous en avez fait l’instrument de votre miséricorde à notre égard. Nous ne saurions l’oublier. C’est pourquoi nous vous conjurons de conserver à notre patrie coupable mais si malheureuse, la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur. C’est à vous que nous avons recours, ô Marie Immaculée, notre douce Médiatrice, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Nous vous en supplions très humblement, daignez encore intercéder pour nous. Demandez à Dieu qu’il envoie Saint Michel et ses anges pour écarter tous les obstacles qui s’opposent au règne du Sacré-Cœur dans nos âmes, dans nos familles et dans la France entière. Et vous, ô Saint Michel, prince des milices célestes, venez à nous. Nous vous appelons de tous nos vœux ! Vous êtes l’ange gardien de l’Église et de la France, c’est vous qui avez inspiré et soutenu Jeanne d’Arc dans sa Mission libératrice. Venez encore à notre secours et sauvez nous ! Dieu vous a confié les âmes qui rachetées par le Sauveur, doivent être admises dans le bonheur du Ciel. Accomplissez donc sur nous la mission sublime dont le Seigneur vous a chargé. Nous plaçons tous nos intérêts spirituels, nos âmes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous votre puissante protection. Nous en avons la ferme espérance, vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié ! Combattez avec nous contre l’enfer déchaîné, et par la vertu divine dont vous êtes revêtu, après avoir donné la victoire à l’Église ici-bas, conduisez nos âmes à l’éternelle Patrie. Ainsi soit-il. »





    5. Invocations finales

    - Cœur Sacré de Jésus, sauvez la France.

    - Cœur Immaculé de Marie, priez pour la France.

    - Saint Joseph, priez pour la France.

    - Saint Michel, veillez sur la France.

    - Sainte Jeanne d ‘Arc et Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronnes secondaires de la France, priez pour la France.

    - Saints et saintes de France, priez pour la France.

  • Mardi 9 septembre 2008
    A l’origine des tensions liturgiques
    Selon un document publié sur le site internet de "L'Eglise catholique en France" et repris par d'autres sites à l'occasion de la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes, "la réforme liturgique a provoqué, notamment en France, des tensions entre les fidèles adoptant cette réforme et une petite minorité qui a souhaité rester attachée à l'ancien rite, presque inchangé depuis le concile de Trente au XVIe siècle." Nous nous inscrivons en faux contre ce qui est affirmé là.







    En effet : de nombreux documents et témoignages attestent qu'au lendemain du Concile, la tension n'est pas née entre les fidèles qui avaient accepté et adopté les principes de la réforme liturgique voulue par Vatican II et ceux qui les refusaient, mais d'abord entre les fidèles qui voulaient que le Concile soit appliqué sans être trahi, et ceux qui, au nom du même Concile, ont orchestré une désacralisation totale de la liturgie, tant dans les séminaires diocésains que dans les paroisses. Qu'on se souvienne : quand des fidèles se plaignaient de la disparition du chant grégorien, du retournement systématiquement des autels, de l'improvisation de parties entières de la liturgie, de l'arrachage des bancs de communion, de la démolition des confessionnaux, de la mise au rancart des statues, des chasubles, des ostensoirs, des encensoirs... etc., des "spécialistes" en pastorale liturgique leur répondaient : « Mais c'est le Concile qui veut ça; il faudra vous y faire ! ». Cette désacralisation faite abusivement au nom du Concile a conduit à une « dévastation » généralisée (le mot est du Cardinal Ratzinger) de la liturgie qui a entraîné la généralisation, dans nos paroisses, de messes fades, plates, insipides... parfois accompagnées de gadgets tels que rondes autour de l'autel, collage de papiers multicolores dans les sanctuaires, omniprésence de laïcs et de laïques "indispensables" dans les chœurs... etc. Tout ce que n'avait jamais ni voulu ni même envisagé le Concile ! Certains fidèles se sont habitués à de telles liturgies qu'on leur a fait prendre pour un résultat positif de Vatican II; d'autres non. Parmi ces derniers, certains ont réclamé à temps et à contretemps l'authentique liturgie issue du Concile et qui leur était - qui leur est toujours - refusée tandis que d'autres, voyant que leurs requêtes adressées aux évêques n'aboutissaient jamais, ont préféré refuser purement et simplement la liturgie restaurée à la suite de Vatican II.



    Les tensions sont donc nées de la constatation que des évêques ne faisaient rien pour garantir aux fidèles la liturgie célébrée à partir du missel romain actuel. A cela il faut ajouter qu'au lendemain de Vatican II, il était interdit dans les séminaires diocésains - oui, interdit ! - de respecter le missel romain : les chants, les prières, les rites... devaient être recomposés par l' "équipe" de séminaristes responsable de la liturgie pour la semaine. Et le séminariste qui osait se plaindre de telles "divagations", était considéré comme n'ayant pas la vocation. Son ordination était alors différée jusqu'à temps qu'il comprenne lui-même qu'elle n'aurait jamais lieu et décide de quitter les lieux. Tel fut le vrai motif des tensions dans l'Eglise de France dès les lendemains du Concile. Plusieurs ouvrages font état de ces faits. Citons pour mémoire : Histoire des crises du clergé contemporain, 1976, éd. Téqui (très bien documenté); Ecône ou Rome : le choix de Pierre, 1998, éd. Fayard; Lettre aux Evêques; 1992, éd. Fayard; La liturgie confisquée, 2000, éd. Téqui; Un évêque français entre crise et renouveau, 2007, éd. de l'Emmanuel; la blessure, 1998, éd. Clovis.

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