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Le busing en panne avant de démarrer

Dans le cadre du plan banlieue de Nicolas Sarkozy et Fadela Amara, une cinquantaine de villes devaient expérimenter à partir de la rentrée le « busing », c’est-à-dire le transport et la scolarisation d'élèves de « quartiers défavorisés » dans d'autres quartiers où ils sont transportés par bus (aux frais de l’Etat). En bref, il s’agit de répandre la bienfaisante « diversité » dans les écoles des souchiens. Ce que le maire de Dugny (93), UMP bien sûr, appelle « faire du mixage » (sic).

Mais le moins que l’on puisse dire est que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. Le secrétariat d’Etat à la politique de la Ville fait savoir que « huit villes démarrent mardi, puis quatre villes dans les semaines à venir ». On est très loin de la cinquantaine. D’autant que parmi les huit villes pionnières, deux pratiquaient déjà le busing…

Et cela concerne environ 150 élèves de primaire. Pour un flop, c’est un flop.

Commentaires

  • Ceci dit, le busing, dans les deux sens, aurait pu avoir le mérite de mettre à nu l'hypocrisie qui règne en maître : Des "jeunes" du 93 envoyés dans les bons lycée du 5ème (Louis-le-Grand, Henri IV, etc..), des enfants des élites, lesquelles nous vantent tous les jours les merveilles du multi-culturalisme, envoyés aux lycées Lénine ou Robespierre du 93, cela eût pu être amusant, et j'eusse attendu avec impatience et amusement les explications de tel ou tel ténor de l'UMPS, pour expliquer pourquoi il était intervenu pour éviter que sa progéniture ne fût scolarisée en Seine-Saint-Denis...

    Mais ce sont des malins, ce projet sera discrètement coulé, et d'ailleurs, c'est ce qu'il se passe...

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