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Sainte Anne

Lumière bienheureuse, dont les joies font tressaillir la Mère Eglise ! en ce jour elle chante Anne, l'honneur de la Judée, la Mère de Marie.

Joignant  au sang  des saints Rois celui de ses aïeux les Pontifes, Anne surpasse par l'éclat des vertus l'illustration d'une telle race.

Sous le regard du ciel, elle contracte une alliance bénie ; dans sa chair sainte prend vie l'astre immortel des vierges.

Merveille de la céleste grâce ! Au sein d'Anne sa mère, la vierge écrase en sa conception la tête du dragon cruel.

Nantie d'un tel gage de salut, la race humaine espère enfin : au monde racheté la colombe annonce la paix qui la suit.

Soit louange au Père, ainsi qu'au Fils, et à vous, Esprit-Saint ! Aux pieux clients d'Anne donnez la grâce éternelle. Amen.

La fête de sainte Anne est d’origine orientale. L’Eglise d’Orient célèbre en effet depuis toujours, le 25 juillet, la fête de la Dormition d’Anne (sans que le mot dormition ait ici la valeur qu’on lui donne pour celle de sa fille). Quand la fête fut admise en Occident, non sans réticences car aucun texte sacré ne parle de sainte Anne, elle fut transférée au lendemain, puisque le 25 était déjà occupé par saint Jacques (et le martyrologe romain reprit l’expression orientale : « Dormition de sainte Anne, mère de la très sainte Mère de Dieu »).

Il est intéressant de se souvenir que c’est le 25 juillet 1624 (et non le 26, mais toutefois le soir du 25, donc aux premières vêpres du 26...), que sainte Anne apparut pour la troisième fois à Nicolazic, de Ker Anna, près d’Auray, et lui parla, pour lui demander de (re)construire une chapelle en son honneur.

En 1622, un an avant la première apparition, le pape Grégoire XV, guéri d’une grave maladie par l’intercession de sainte Anne, avait déclaré ce jour fête d’obligation. Dans le nouveau calendrier il n’y a plus qu’une « mémoire » de sainte Anne et saint Joachim… (Mais on notera que la fête avait été carrément supprimée par saint Pie V…)

Cette année, sainte Anne est honorée le jour de Marie... 

Le diocèse de Vannes a (avait…) une liturgie propre de sainte Anne pour ce jour. A la demande de l’évêque, ce propre fut remanié par Dom Guéranger en 1870. Ainsi l’hymne citée plus haut, dans la traduction qu’en donne Dom Guéranger dans son Année liturgique, est-elle peut-être de Dom Guéranger lui-même. Certes, il est plus probable qu'il l'ait trouvée dans  un ancien bréviaire ou un ancien missel. Mais, contrairement à son habitude, il ne donne aucune indication de provenance. Si quelqu’un a des lumières à ce sujet…

Commentaires

  • Merci infiniment, cher ami, pour votre papier sur sainte Anne qui m'a beaucoup touchée.
    Très amicalemen
    Anne

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