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La réponse de la Fraternité Saint Pie X au pape

Dans son sermon, hier, lors d’une messe d’ordinations à Ecône, Mgr de Galarreta, l’un des quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre, a répondu en ces termes (et sans surprise) à la demande du cardinal Castrillon Hoyos :

« L’ultimatum du cardinal, appeler ça un "ultimatum", c’est trop dire. Pour nous, c’est une volonté de nous effrayer, de faire pression pour un accord purement pratique. Cette voie qu’on veut nous imposer est une voie morte et nous ne la suivrons pas. Nous ne pouvons nous engager à trahir la profession de la Foi ni nous laisser embaucher dans une entreprise de démolition. Notre réponse au Saint Père est donc de suivre les étapes avec les préalables connus et une confrontation doctrinale. Ceci va induire cette réponse : Soit une pause ou une stagnation dans nos contacts avec Rome, soit une condamnation nouvelle et on se demande bien laquelle, soit un retrait des excommunications. »

(Merci à YB)

Commentaires

  • Salaud !

  • Cher Denis Merlin,

    Je trouve votre réaction un peu excessive ! Mgr Galarreta ne mérite pas cette insulte, ni son sermon.

    Qu'on l'aime ou qu'on l'honnisse, la création de la FSSPX est tout de même une réponse, avec ses mérites mais aussi ses défauts, à un désordre bien réel survenu dans l'Eglise. Sans elle, la messe de saint Pie V serait au musée, et je pense que le catholicisme eût pris la même direction.

    L'attitude sage est tout simplement de laisser le temps faire son oeuvre, sans se passionner pour tel ou tel sermon, tel ou tel communiqué.

  • @ Denis Merlin
    Du calme, mon cher Merlin. C'est bien parce que c'est vous que je laisse votre commentaire (?), mais ce genre de réaction n'est pas digne de vous, ni du sujet.

    @ Ysengrin
    Je laisse aussi votre commentaire, mais j'ai déjà expliqué en quoi je n'étais pas d'accord avec cette affirmation péremptoire selon laquelle sans la FSSPX la messe de saint Pie V serait au musée. Un certain nombre de laïcs défendaient la messe de saint Pie V avant la création de la FSSPX et un certain nombre de prêtres ont continué à dire la messe de saint Pie V en dehors de la FSSPX. Et parmi eux des gens qui n'étaient pas vraiment des anonymes. Quant au sacre illicite d'évêques 18 ans plus tard, on ne voit pas le rapport.

  • Bien que ma fille soit d'accord avec vous, je vous dirais que mon commentaire était un cri du coeur !

    On n'a pas le droit d'induire ainsi des gens dans de grands péchés !

    Cela dit, si je choque, je suis navré, mais je veux hurler : attention, vous divisez les militants, vous égarez les âmes.

  • @ Yves Daoudal

    Il est bien sûr tout à fait juste de préciser que le combat pour la messe de saint Pie V n'était pas l'exclusivité de la FSSPX et de Mgr Lefevbre, cependant, le mérite de Mgr Lefevbre a été, d'une certaine façon, et jusqu'aux sacres de 1988, de canaliser les énergies, et surtout de préparer la relève, la FSSPX, créée en 1970, est d'abord un séminaire.

    Seuls, isolés, et quels que soient leurs mérites, les prêtres des années soixante-dix qui continuaient à la célèbrer n'auraient pas pu assurer l'avenir.

    Je ne suis pas un "acharné" de la FSSPX, ni même un fidèle, mais, quel que soit le regard que l'on porte sur elle, sur Mgr Lefevbre, sur les sacres de 1988, sur son attitude actuelle, sur le regard mitigé qu'elle porte sur Benoït XVI, je pense que l'on peut lui reconnaître un rôle globalement positif, et qu'il est excessif de l'accuser "d'induire les fidèles dans de grands péchés".

    Lorsque, de temps à autre, j'assite à l'une de leurs messes, je puis certifier que leurs sermons parlent de l'Evangile du jour, et qu'ils parlent beaucoup et bien de la parole de Dieu, de façon très touchante. C'est, en tous cas, autre chose que le sermon moyen, qui dérive inlassablement sur un magma humano-tiers-mondo-droitsdelhommiste, que l'on entend ailleurs.

  • Un certain clergé soixanthuit-très-tard (et il y a des évêques parmi lui) ne respecte ni les lois de l'Eglise ni la communion catholique (schismatique de fait par refus de communion). Cela ne justifie en rien les péchés de la FSSPX.

    Le crie de mon commentaire est celui de l'indignation. Je suis indigné par l'orgueil et le gaspillage des bonnes occasions. C'est à pleurer. Et dire que mon fils est mis par sa mère dans ces écoles ! C'est très très grave car cela s'attaque à la foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu et emmène les fidèles les plus convaincus dans le libertarisme, dans l'islam : "au nom de Dieu, je ne suis soumis à personne, à aucune personne humaine." Mais cela conduit au refus de l'incarnation, on cherche la volonté de Dieu, alors qu'elle nous est signifiée par les créatures et, en particulier, l'autorité.

    Le pape Léon XIII parlant du gouvernement français disait, paraît-il après avoir été trompé par la racaille laïciste "votre infame gouvernement". Alors moi qui ne suis qu'un laïc, je peux écrire Ah ! le s..., ou alors "Ah l'infame !" Car les laïcs sont tenus à moins de sainteté que le clergé et encore moins que le haut clergé ; ils peuvent avoir un vocabulaire plus "vert" que celui des ecclésiastiques.

  • @ DM:

    Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas parce que votre fils y passe qu'il sera de facto contaminé. J'y ai passé 7 ans également, je suis le prototype parfait du tradi-oecuménique... :-)

    Bon, cela dit, je persiste à penser que la FSSPX a perdu une belle occasion, et c'est bien dommage, je n'ai pas l'impression qu'on lui demandait de se taire, bien au contraire.

  • @ Ysengrin
    Eh bien moi je puis certifier que j'ai quitté Saint Nicolas du Chardonnet (c'était bien avant les sacres, naturellement) après avoir entendu un sermon affreusement hérétique sur la messe, et qui plus est un sermon qui s'adressait aux enfants. Il n'y était question que du sacrifice de la croix, de la mort de Jésus, avec une lourde et macabre insistance. La conclusion inéluctable, pour les enfants, est qu'ils allaient communier à un cadavre.

  • Je ne puis que vous approuver, monsieur Daoudal, j'ai ressenti le même malaise très longtemps, mais je n'ai quitté la FSSPX qu'en 1998-1999.

    Le caractère méchant, cruel de l'idéologie lefebvriste m'est devenu manifeste lors de l'affaire de Perros-Guirec.

    Aujourd'hui j'assiste à des messes de Paul VI et les sermons sont normaux, je ne ressens plus ce malaise.

  • Grande tristesse devant ce gâchis et ce qui me semble un grand manque d'intelligence et de sagesse.
    La FSPX a besoin le retour dans la communion pour avoir une vraie fécondité. Rome lui offre de surcroît un champ d'apostolat large et universel. Les richesses que portaient la FSPX se meurent et vont s'amenuiser de plus en plus.

  • @Antoine :

    La FSSPX n'a AUCUNE fécondité puisqu'elle est HORS de l'Eglise, s'étant elle-même excommuniée. elle n'est plus qu'un désert aride.

    La vraie fécondité, elle la trouvera lorsqu'elle aura reconnu ses torts, aura fait amende honorable (voire demandé pardon) pour tous ces fidèles qu'elle a égarés pendant de longues années comme certains le disent ci-dessus avec souffrance, et tous ces fidèles qui ont soif de Dieu mais qu'elle continue encore d'égarer aussi lamentablement.

  • Je crois que j'ai eu tort de tenter de résumer ma pensée par un mot qui peut paraître comme une injure.

    De fait je considère ces évêques comme malfaisants. Ils trompent les fidèles qu'ils égarent. Leurs arguments sont nuls intellectuellement. Ils causent beaucoup de scandale et font du mal y compris financier aux familles.

  • @ Merlin
    Je suis un lecteur régulier de ce blog, même si je ne m'exprime jamais. Ce n'est pas votre cas et vous n'êtes pas avare de commentaires. Mais l'indigence de ceux-ci n’égale pas votre haine.
    Ainsi, si vous voulez critiquer la FSSPX je ne vois pas où est le problème. Nous sommes ici sur un blog qui n'y est pas favorable. Mais donnez vous au moins la peine d'argumenter. Avancez au moins un seul argument de fond, essayez de répondre aux interrogations que pose la Fraternité sur la révolution qu'a connue le Magistère depuis Vatican II.
    Que vous posiez le postulat que ces critiques de la Fraternité sont infondées, qu'elles sont erronées, soit. Mais essayez de nous dire en quoi ils se trompent!
    C'est bien beau de dire que tel sermon ou tel propos sont hérétiques. La Fraternité prend, elle au moins, la peine d'argumenter quand elle le fait. Mais l'écoutez vous, la lisez vous? Non, vous n'écoutez que votre haine et semblez croire à toutes les dépêches de l'AFP ou articles du La Croix, vous si prompt à vous en méfier quand il s'agit d'autres sujets. Si ce n'est pas le cas, alors démontrez le en argumentant, et arrêtez de vous retrancher dans la sacro-sainte obéissance. A qui faut-il obéir, au Magistère bimillénaire de l'Eglise, ou aux nouveautés post soixante-huitardes?
    Vous sentez de quel côté je penche, et bien je n'ai pas la prétention de vouloir vous convaincre et d'argumenter. Si c'était le cas j'interviendrais plus souvent.
    Mais je viens sur ce blog pour m'informer, me forger une opinion. Et je ne trouve aucun intérêt à m'y voir insulté à chaque fois que l'on parle de la FSSPX. Car autant j'accepte les critiques argumentées et de fond, même si je ne les partage pas, autant je suis profondément blessé par toutes ces attaques, ces insultes même qui ne se basent sur aucune argumentation étayée. Vous voulez critiquer, défendre la thèse du schisme ou de l'hérésie de la Fraternité? Allez-y, mais démontrez...
    "Leurs arguments sont nuls intellectuellement" disiez vous, et bien vous, vous n'en avez pas!

  • @ Arcade : vous venez en service commandé de votre société semi-secrète et vous utilisez toujours les mêmes arguments (repris par l'abbé Zins) "on ne nous répond rien" Ce n'est évidemment pas vrai.

    Vous m'imputez des sentiments de haine. En imputant aux autres la haine qu'ils n'ont pas, vous commettez une faute (je reprends ici les méthodes de votre société)

    Bref, nihil novi sub sole, votre société est fondée sur l'ignorance, la surestimation de soi et l'agressivité.

    Cela dit je regrette, et monsieur Daoudal m'a fait une juste remarque sur ce point, d'avoir traité publiquement Mgr de Galaretta de "s...", car il est revêtu du sacerdoce bien que son discours soit schismatique et hérétique.

    Je suis un fils de l'école laïque et de l'ambiance marxiste et sartrienne de mon éducation. Mes discours s'en ressentent quoique je fasse des efforts pour me débarrasser de cet esprit. Merci donc à monsieur Daoudal.

  • Mes amis, calmez vous !
    Que de gossièretés et en effet de mauvais arguments, les propos d'arcade me paraissent sages et mesurés alors que d'autres ici son grotesques, divisent, affaiblissent, étiolent et sèment le trouble malignement.
    Moi-même, je ne dis pas que de bonnes choses assez pensées avant de les écrire et il m'arrive de me tromper, de m'emporter ! Mais tant de légèreté entre chrétiens m'abassourdit et je fais le parallèle avec la politique et les déceptions qu'elle m'a apporté.Les divisions et impuissances du "mouvement national" ont pour cause essentielle ce manque de discipline et d'unté.Je reste pour ma part ( et n'engage ici que moi très personnellement) persuadé que l'union fait la force, que nous aurions dû la faire autour du FN, autour de la FSSPX ( l'adversaire est fort, rusé et se sert de toutes les ficelles et ranunes) quels que soient nos griefs car la simple intelligence et la sagesse indiquent que c'est ainsi qu'il faut agir et non pas se perdre, se laisser entraîner par les ragôts, l'orgueil etc.
    Réconcilons-nous et n'intervenons pas ici à la légère sans arguments de fond, sincérité et désir d'être utiles.

  • D’accord avec Arcade et Louis : ces invectives et ces anathèmes sont détestables alors qu’elles concernent des points de désaccords n’ayant, dans la réalité quotidienne, aucune espèce d’importance pour notre vrai combat : la survie de la France et de la Chrétienté. Ne pourrait-on pas mettre entre parenthèses ces divergences pour faire front tous unis à nos véritables ennemis, qui doivent bien rire et se frotter les mains en ce moment ?

  • Une nouvelle fois vous me décevez, M. Daoudal. Vos remarques postées le 27 juin m'en disent plus long sur votre position (je n'en savais pas tant). Votre souvenir douloureux sur les enfants communiant à un cadavre me fait penser à "Bagatelle pour un massacre", d'un certain Céline. Votre style, une fois encore, dépasse votre pensée. Quel regard bien ténébreux sur "Saint-Nic" ! Il est à craindre que votre souvenir ne se mélange avec votre puissante imagination.
    En tout cas, je prends bien du plaisir à vous voir dans la peau du romain d'il y a 2000 ans, effrayé par le sectarisme des chrétiens des catacombes, qui se réunissaient pour manger et boire le corps et le sang de leur sauveur. Ah, les vilains anthropophages ! Foie de Daoudal, brûlons les Evangiles, leur contenu est trop horrible !

  • @ le téméraire :

    Monsieur Daoudal témoigne.

    Une fois de plus vous ne faites que déformer des propos pour vous indigner et agir contrairement à la morale. C'est un procédé typiquement intégriste (sédévacantiste et lefebvriste) et très habituel chez eux, notamment quand le pape enseigne.

  • @ le téméraire
    Vous êtes pitoyable.
    J'expliquais seulement l'indignation que j'avais ressentie (pas pour moi, pour les enfants) un dimanche à Saint Nicolas. Je ne l'ai pas inventée après coup, puisque c'est à cause de cela que je ne suis plus retourné dans cette église.
    Je suis un Romain qui ne s'effraie de rien du tout, mais qui mange le corps et boit le sang de son Sauveur. Son Sauveur qui est Vivant à la droite du Père. Son Sauveur ressuscité pour le faire participer à sa résurrection.
    Quant à mon foie il va bien, merci.

  • Je suis étonné que Merlin me sache en "service commandé". Comment me connait-il et sait-il que je suis éloigné pour plusieurs mois de France en... service commandé justement!
    Mais ce n'est pas d'une société semi secrète pour autant!!!
    Trêve de plaisanteries, oui les termes que vous utilisez sont blessants à souhait : société semi secrète, l'ignorance, la surestimation de soi, l'agressivité...
    Vous confirmez par les faits que vous n'argumentez pas mais invectivez. Que vous dire, que je ne connais pas de société semi secrète? Que vous n'avez qu'à pousser la porte de n’importe laquelle des chapelles de la FSSPX pour savoir quelle doctrine y est enseignée? Doctrine qui est au demeurant celle qu’a toujours enseigné l’Eglise, ou alors dites moi en quoi elle s’en écarte. Mais je crois que cela ne servirait à rien. Alors je vous offre plutôt une intention dans mes prières et vous demande de me faire a charité d'en faire autant pour ma famille et moi.

    Quant à M Daoudal, je crois qu'une demande d'explication au prêtre qui a fait le sermon qui vous a tant choqué aurait été bienvenue. Je n'ai jamais eu de fin de non recevoir aux questions que j'ai posé aux prêtres de la FSSPX. Par fois cela ne m'a pas suffit, il a fallu y revenir, mais jamais je n'ai été éconduit! Il n'est pas le lieu de répondre ici à cette question (surtout sans avoir entendu le dit sermon et parce que je ne suis sans doute pas le plus compétent pour le faire), mais pourquoi ne pas demander? Je reconnais toutefois que votre démarche se fonde sur un désaccord "théologique", même si il est dû à une incompréhension, mais je la respecte sans la faire mienne pour autant.

    Et justement, pour en revenir au sujet de cet article, avant de parler d'accords pratiques entre Rome et la FSSPX n'est-il pas plus honnête de vouloir trouver justement un accord sur le fond de la doctrine? Je pense que la méthode de la FSSPX est la bonne, que l'on adhère ou non à ses positions. Un accord de façade serait totalement hypocrite, d'un côté comme de l'autre. Et si ces discussions peuvent faire avancer les choses et reléguer au plus loin les errements que nous avons tous connus, tant mieux.

    Pour vous éclairer et comprendre ma démarche, sachez que je ne suis pas né dans un milieu "traditionaliste". Non, j'ai grandi dans l'église "conciliaire". Mon milieu, ma famille (parents, frères et soeurs), mes "camarades" ne sont pas tradis. Alors le coup de la secte, le manque d'ouverture, ça ne marche pas trop. Et je sais d'où je viens, et où je ne voudrai pour rien au monde revenir, et ce que j'ai gagné par la grâce de Dieu (dont ma famille, ma femme et mes enfants). Entendre le prêtre qui a marié mon frère me dire que la transsubstantiation ce n'est pas "de la magie" (et avoir, après une longue discussion avec lui, la certitude que les messes de ce prêtre ne sont pas valides), ou à contrario trouver un sermon plat ou peut-être inexact à la FSSPX (c'est tout de même rare, même si pas impossible), et bien je n'arrive pas à mettre ça sur le même plan...

    Bien du courage à tous. Pendant 40 ans on nous a assuré que la messe tridentine était interdite et nous avons appris par le MP de l'année dernière qu'il n'en était rein. Comme quoi, rien n'est impossible et les choses avancent. Merci mon Dieu.

  • M. Daoudal, je vous prie de bien vouloir calmer votre ami "Denis Merlin" qui se permet d'invectiver toutes les personnes qui lui déplaisent en les traitant de "salauds", d'"intégristes" ou de "sédévacantistes"(...). Je pense qu'il y a assez de journalistes aujourd'hui pour effectuer cette triste besogne. Il n'est pas besoin d'en rajouter.
    M."Merlin" s'est posé plusieurs fois en gardien de la morale. Il va bientôt excommunier ceux qu'il accuse de "pécher". En somme, notre grand inquisiteur n'a rien à envier à la FSSPX.
    Il faut bien reconnaître - comme il l'avoue lui-même - que son éducation laïcarde et marxiste prend toujours le pas sur la raison. Mais on ne comprendrait rien à son verbiage si l'on ne détectait en lui un libéral qui s'ignore. Et comme disait M. Veuillot, "il n'y a pas plus sectaire qu'un libéral".

  • Mon cher Lapinos, vous en restez à ce feu d'artifice qui oppose libéralisme et socialisme, en oubliant que ce sont les deux mâchoires d'une même bouche. Ils sont tous deux fils de la Révolution. Et la bouche qu'ils constituent est en train de dévorer l'esprit et les idées traditionnelles, coutumières si vous préférez. C'est en ce sens que même le socialisme est profondément impreigné de libéralisme. Il n'y a pas de réelle contradiction entre les deux. Ils ont tous les deux un ennemi commun, une pâture de choix, le conservatisme. Et Merlinpinpin est de ces esprits, qui ne supportent pas les vérités qui fâchent, qui a besoin de les relativiser, pour croire au bonheur, pour croire à l'unité des chrétiens. A son aise.

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