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6e dimanche après la Pentecôte

C'est après que celle qui fait figure de l'Église a été guérie de sa perte de sang, après que les Apôtres ont été envoyés annoncer le Royaume de Dieu, que l'aliment de la grâce céleste est distribué. Mais remarquez à qui on le distribue : pas aux fainéants, pas à ceux qui résident en ville — comme dans la Synagogue ou dans les dignités du siècle — mais à ceux qui cherchent le Christ au désert ; ceux qui ne font pas les dégoûtés, ceux-là sont accueillis par le Christ, et le Verbe de Dieu s'entretient avec eux, non du monde, mais du Royaume des cieux ; et s'il en est que couvrent les ulcères d'une maladie corporelle, II leur accorde volontiers son remède. Il était donc dans l'ordre que, les ayant guéris de leurs blessures douloureuses, II les délivrât de la faim par des aliments spirituels. Ainsi nul ne reçoit la nourriture du Christ s'il n'a d'abord été guéri, et ceux que l'on invite au festin sont auparavant guéris par l'invitation : y avait-il un boiteux, il a reçu le moyen de marcher pour venir ; un homme privé de la lumière de ses yeux, il n'a évidemment pu pénétrer dans la maison du Seigneur que s'il a recouvré la vue. Partout donc un ordre mystérieux est observé : d'abord la rémission des péchés porte remède aux blessures, puis l'aliment de la table céleste se multiplie. Pourtant cette foule n'est pas encore nourrie des mets les plus substantiels ; les cœurs qui jeûnent de foi solide ne peuvent se repaître du corps et du sang du Christ : « je vous ai fait prendre du lait, est-il dit, non de la nourriture : vous n'en étiez pas encore capables, et même maintenant vous ne l'êtes pas encore» (I Cor., III, 2). Les cinq pains correspondent au lait; la nourriture solide est le corps du Christ, le breuvage plus énergique est le sang du Seigneur.

(Saint Ambroise)

Commentaires

  • Venez débattre sur mon blog politique http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
    Je vous attend nombreux et nombreuses !!!
    Cela vous diriez-il de mettre un lien entre nos 2 blogs même si nous ne sommes pas d'accord sur tout car j'ai n'ai pas d'œillère, j'attends votre réponse !!! Merci d'avance.

  • Attention aux désinformations médiatiques
    Sur plusieurs sites internet et dans plusieurs journaux, on lit que « Benoît XVI a introduit plusieurs éléments de la liturgie ancienne dans les célébrations qu'il préside ». Ce genre d'affirmation vient de personnes qui ne connaissent rien en liturgie en général et rien à la liturgie actuelle en particulier :





    Où voit-on, en effet, que le pape reprend des éléments de la liturgie ancienne ? Serait-ce l'agenouillement pour recevoir la communion ? Sûrement pas puisque ce geste a toujours fait partie de la liturgie actuelle. Qu'en France il n'ait plus été possible de communier à genoux est un autre problème qui n'a rien à voir avec la liturgie actuelle mais plutôt avec la désobéissance des clercs qui ont enseigné que pour être dans l' "esprit du Concile", il ne fallait plus s'agenouiller à la messe. Faut-il rappeler à ceux qui se veulent fidèles à l'enseignement conciliaire que le missel actuel demande aux fidèles de se mettre à genoux durant la consécration ? Où cela se fait-il ? Où cela peut-il se faire ? En peu d'endroits... puisqu'on a presque partout enlevé les agenouilloirs dans les églises, probablement pour laisser davantage de place aux fidèles qui composent nos assemblées de plus en plus réduites. Serait-ce la célébration vers l'Orient ? Relisons le missel actuel pour constater qu'elle n'a jamais été abrogée par Vatican II. Elle fut interdite en France où l'on a partout placé des caisses ou des tables pour célébrer systématiquement la messe "face au peuple". Serait-ce les beaux ornements (chasubles, aubes, surplis) ? Ils n’ont jamais été supprimés par la restauration liturgique voulue par Vatican II. Mais en France on a préféré généraliser l'emploi d'aubes-djellabas portées sans cordons et qui contribuent à l'enlaidissement de la liturgie. Serait-ce le latin et le grégorien ? Ils n'ont jamais été supprimés par le Concile. Bien au contraire : Vatican II a donné une place de choix à ces deux éléments constitutifs de la liturgie romaine. Mais en France, on a interdit l'usage du latin et du grégorien aussi bien dans les paroisses que dans les séminaires.



    Conclusion : contrairement à ce qui est affirmé dans les médias, Benoît XVI n'introduit aucun élément de la liturgie ancienne dans les célébrations qu'il préside. Il ne fait que nous montrer la distinction que devraient avoir nos messes si ceux qui sont chargés de les célébrer respectaient vraiment ce concile Vatican II qu'ils prétendent connaître et appliquer.

  • Lefebvristes: le Vatican n'exige plus la reconnaissance de Vatican II (Afp)
    Dépêche Afp, ROME, 23 juin 2008 :

    "Le Vatican a renoncé à exiger de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X la reconnaissance du concile Vatican II pour passer l'éponge sur le schisme provoqué il y a vingt ans par ce mouvement catholique intégriste fondé par Mgr Lefebvre, selon un vaticaniste italien.

    Les cinq conditions posées dans une lettre du Vatican aux Lefebvristes concerneraient la reconnaissance de l'autorité du pape et l'engagement à ne rien dire contre l'Eglise, mais ne feraient aucune allusion au concile Vatican II, a assuré mardi le vaticaniste de Il Giornale, Andrea Tornielli, sur son blog (http://blog.ilgiornale.it/tornielli).

    Jusqu'à présent le Vatican exigeait la reconnaissance des enseignements du concile Vatican II (liberté religieuse, oecuménisme) et de la réforme liturgique qui a suivi pour lever l'excommunication qui a frappé en 1988 les adeptes de Mgr Marcel Lefebvre.

    Andrea Tornielli avait révélé lundi des tractations en cours entre le Vatican et le supérieur de la fraternité Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay. Il assurait cependant que les conditions posées par le Vatican, et toujours refusées par les Lefebvristes, restaient inchangées.

    Mais mardi le journaliste, généralement bien informé sur les milieux intégristes, indique avoir pu prendre connaissance de la lettre qui ne fait aucune mention explicite ni de Vatican II, ni de la nouvelle liturgie.

    Le pape Benoît XVI avait repris le dialogue avec les intégristes quelques mois à peine après le début de son pontificat.

    Il avait reçu Mgr Fellay en août 2005. En juin 2007, il a publié un décret pour autoriser largement la célébration de la messe ancienne en latin dite "tridentine" considérée comme la seule valide par la fraternité Saint Pie X."



    ***

    Notons comme d'habitude le ton méprisant de l'Afp au sujet des 'intégristes' et la désinformation employée pour discréditer la fraternité Saint Pie X. La fraternité Saint Pie X reconnait l'autorité du pape. Elle ne considère pas la messe tridentine comme 'la seule valide'. Elle considère qu'il y a une protestantisation de la nouvelle messe et en dénonce les dangers si elle s'oriente définitivement dans le sens de la réforme (abus liturgiques, fantaisies, innovations, inventions de toutes pièces des rubriques, oublis d'autres, etc.)

    Dans un de ses sermons, Mgr Lefebvre, le fondateur de la fraternité Saint Pie X, a dit : "La Très Sainte Messe est dénaturée, elle est devenue équivoque, ambiguë. Les protestants peuvent la dire, les catholiques peuvent la dire. A ce propos, je n'ai jamais dit, et je n'ai jamais suivi ceux qui ont dit que toutes les Messes nouvelles sont des messes invalides. Je n'ai jamais dit une chose comme celle-là, mais je crois qu'il en effet très dangereux de s'habituer à suivre la Messe nouvelle, parce qu'elle ne représente plus notre catéchisme de toujours, parcequ'il y a des notions qui sont devenues protestantes, il y a des idées protestantes qui ont été introduites dans la nouvelle messe. Tous les sacrements ont été d'une certaine manière dénaturés" (Mgr Lefebvre, Sermons historiques, Lettre préface de Mgr Fellay, Les Classiques retrouvés, Editions Servir, éd. 2001, p. 126-127).

    Comparez ce que dit Mgr Lefebvre et ce que dit aujourd'hui le pape Benoît XVI dans sa lettre aux évêques accompagnant son Motu proprio au sujet de la nouvelle Messe: "(le nouveau Missel) finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité; cette créativité a souvent porté à des déformations de la Liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise."

  • Lefebvristes: le Vatican n'exige plus la reconnaissance de Vatican II (Afp)
    Dépêche Afp, ROME, 23 juin 2008 :

    "Le Vatican a renoncé à exiger de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X la reconnaissance du concile Vatican II pour passer l'éponge sur le schisme provoqué il y a vingt ans par ce mouvement catholique intégriste fondé par Mgr Lefebvre, selon un vaticaniste italien.

    Les cinq conditions posées dans une lettre du Vatican aux Lefebvristes concerneraient la reconnaissance de l'autorité du pape et l'engagement à ne rien dire contre l'Eglise, mais ne feraient aucune allusion au concile Vatican II, a assuré mardi le vaticaniste de Il Giornale, Andrea Tornielli, sur son blog (http://blog.ilgiornale.it/tornielli).

    Jusqu'à présent le Vatican exigeait la reconnaissance des enseignements du concile Vatican II (liberté religieuse, oecuménisme) et de la réforme liturgique qui a suivi pour lever l'excommunication qui a frappé en 1988 les adeptes de Mgr Marcel Lefebvre.

    Andrea Tornielli avait révélé lundi des tractations en cours entre le Vatican et le supérieur de la fraternité Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay. Il assurait cependant que les conditions posées par le Vatican, et toujours refusées par les Lefebvristes, restaient inchangées.

    Mais mardi le journaliste, généralement bien informé sur les milieux intégristes, indique avoir pu prendre connaissance de la lettre qui ne fait aucune mention explicite ni de Vatican II, ni de la nouvelle liturgie.

    Le pape Benoît XVI avait repris le dialogue avec les intégristes quelques mois à peine après le début de son pontificat.

    Il avait reçu Mgr Fellay en août 2005. En juin 2007, il a publié un décret pour autoriser largement la célébration de la messe ancienne en latin dite "tridentine" considérée comme la seule valide par la fraternité Saint Pie X."



    ***

    Notons comme d'habitude le ton méprisant de l'Afp au sujet des 'intégristes' et la désinformation employée pour discréditer la fraternité Saint Pie X. La fraternité Saint Pie X reconnait l'autorité du pape. Elle ne considère pas la messe tridentine comme 'la seule valide'. Elle considère qu'il y a une protestantisation de la nouvelle messe et en dénonce les dangers si elle s'oriente définitivement dans le sens de la réforme (abus liturgiques, fantaisies, innovations, inventions de toutes pièces des rubriques, oublis d'autres, etc.)

    Dans un de ses sermons, Mgr Lefebvre, le fondateur de la fraternité Saint Pie X, a dit : "La Très Sainte Messe est dénaturée, elle est devenue équivoque, ambiguë. Les protestants peuvent la dire, les catholiques peuvent la dire. A ce propos, je n'ai jamais dit, et je n'ai jamais suivi ceux qui ont dit que toutes les Messes nouvelles sont des messes invalides. Je n'ai jamais dit une chose comme celle-là, mais je crois qu'il en effet très dangereux de s'habituer à suivre la Messe nouvelle, parce qu'elle ne représente plus notre catéchisme de toujours, parcequ'il y a des notions qui sont devenues protestantes, il y a des idées protestantes qui ont été introduites dans la nouvelle messe. Tous les sacrements ont été d'une certaine manière dénaturés" (Mgr Lefebvre, Sermons historiques, Lettre préface de Mgr Fellay, Les Classiques retrouvés, Editions Servir, éd. 2001, p. 126-127).

    Comparez ce que dit Mgr Lefebvre et ce que dit aujourd'hui le pape Benoît XVI dans sa lettre aux évêques accompagnant son Motu proprio au sujet de la nouvelle Messe: "(le nouveau Missel) finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité; cette créativité a souvent porté à des déformations de la Liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise."

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