Vendre la France... Vendre ses valeurs... Heureusement, on ne voit pas sur ce gribouillis de potache quelles sont les valeurs de la France qu’il faudrait vendre.
Marianne en mouvement
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Christine Lagarde et Hervé Novelli ont dévoilé le logo de la nouvelle « marque France », représentant une « Marianne en mouvement ». « C’est une Marianne très moderne, cheveux au vent, à l’image de cette France en mouvement », a déclaré le ministre de l’Economie. Grâce à cette « marque symbole », la France compte attirer davantage de touristes internationaux. Il s’agit d’une « signature unique » pour promouvoir « l’ensemble de la destination France », a précisé le secrétaire d’Etat au tourisme, faisant valoir que « vendre la France, c’est vendre ses destinations, ses valeurs, ses services, son accueil ».
Commentaires
"Vendre ses valeurs", vendre les valeurs de la France et donc les aliéner au plus offrant. Bonne formule, mais c'est involontaire.
Je note aussi que, par deux fois en si peu d'espace, le mot France est écrit sans majuscule.
Quand on pense petit, on écrit petit ?
En mouvement ? Quel mouvement dans ce dessin ? Les seules choses qu’on y discerne sont les seins dessinés par les lettres r et a, bien mis en évidence et les cheveux courts et bleus, ce qui est très original ! Ceci étant, à qui Marianne donne-t-elle ce rancard ?
Les cheveux bleus (courts) sont en fait longs si on y ajoute la crinière rouge.
A noter que Marianne regarde l'étoile du levant, vers l'Orient.
De tous temps il y eut des voyageurs, qui quittaient leur terre familière pour aller visiter des pays étrangers. Depuis plusieurs décennies, ce que l'on appelle maintenant le tourisme s'est démocratisé, au point que certains lieux sont nommés justement touristiques. En soi, il n'y a rien de mal. Mais lorsque le tourisme se développe trop, il devient de masse, il devient une industrie, à faible valeur ajoutée, courtisée par le gouvernement pour les rentrée de devises qu'elle génère.
Je n'apprécie pas beaucoup de Gaulle, mais force est de reconnaître ses qualités. Dans les années 1960, il ne discutait pas dans son bureau de l'Elysée, de logos lascifs destinés à promouvoir le tourisme de masse, mais de centrales nucléaires (à 130 $ le baril de pétrole, on se félicite tous les jours de ce programme !), d'avion supersonique (concorde), de fusée (programme diamant qui déboucha plus tard sur Ariane), de plan calcul (au piètre résultat, dont il n'est pas responsable, mais il y avait au moins la volonté politique), etc.
Là-dessus est arrivée la gauche, avec ses gros sabots, ses nationalisations, son immigrationnisme, ses points retraite, ses 35 H, et au final, sa dette.
On constate le chemin parcouru, et franchement, quand on voit à quoi s'occupe maintenant le ministre de l'Economie et de la dette, ce n'est pas enthousiasmant.
On est en train de nous transformer en gardiens de musée, et, en tant que Français, cela me fait vraiment mal, il y a quelque chose de pathétique à voir cela.
Ironie du destin, ces touristes iront voir les cathédrales, les châteaux, pas franchement des réalisations de l'idéologie socialiste...
Quand on connait l'origine révolutionnaire de la dite "Mariane", on ne peut que se désoler de cette caricature de la Fance.Car je ne reconnais à ma Patrie terrestre comme symbôles que les fleurs de lys, la croix et la Sainte Vierge, avec le Sacré Coeur de Jésus.Qu'elle les retrouve et elle sera sauvée !
(Mais là encore, comme pour les "tchadors" de plus en plus nombreux, comme pour la crise de l'Eglise et autres grands sujets familiers de ce "blog", la solution est seulement surnaturelle, à mon avis )