SOS Homophobie a publié son rapport annuel. Il conclut que la « lutte contre l’homophobie piétine », et que si l’on assiste à « une meilleure acceptation globale de l’homosexualité en France », il y a aussi « une radicalisation de l’homophobie, surtout chez les très jeunes. Et les cas d’homophobie sur internet augmentent de façon inquiétante ».
Le lobby publie aussi une enquête sur la lesbophobie, « première enquête statistique nationale de ce type »… 63% des femmes interrogées affirment avoir « vécu des épisodes lesbophobes »…
Doit-on désormais réserver le mot homophobie à la critique de l’homosexualité masculine ?
On rappellera à ces étranges idéologues que dans homophobie, homo ne veut pas dire homme, mais de même sexe. Distinguer la lesbophobie de l’homophobie pourrait bien être une discrimination…
Commentaires
Exactement Monsieur Daoudal, mais cette discrimination là est permise, la HALDE ne dira rien.
Conclusions : ce n'est pas la "phobie" qui est visée, ni les discriminations, c'est l'absence d'approbation d'un comportement moral. Il est obligatoire d'approuver : cela va (entre autre) contre la liberté de conscience et d'expression. Ce ne sont pas les pauvres magistrats de l'ENM, ni les fonctionnaires de l'ENA, ni les journalistes qui seront capables de comprendre cela. Ils sont dans une grande misère intellectuelle.
Corollaire à la conclusion : la formation des cadres français est très déficiente. Il faut la réformer.