Communiqué de Bernard Antony, président de l'AGRIF
Les indigènes de la République appellent à une marche contre « la république raciste et coloniale » afin de célébrer, entre autres, « les résistances des peuples qui ont imposé l’abolition de l’esclavage » et la « victoire » de Diên Biên Phu.
Il est évidemment moins risqué de marcher contre l’esclavage en France où il n’existe plus, plutôt que dans certains pays d’Afrique ou du Moyen-Orient où il n’a jamais cessé d’être pratiqué. Par ailleurs, il est révélateur que ces drôles d’indigènes célèbrent la victoire communiste de Diên Biên Phu qui a entraîné l’asservissement du peuple vietnamien dans l’enfer de l’ordre stalino-maoïste de l’oncle Hô.
L’AGRIF dénonce cette nouvelle manifestation de racisme anti-français et rappelle qu’elle a été la première à répliquer à ces « indigènes » en poursuivant en justice leur porte parole Houria Bouteldja, pour ses propos racistes à l’encontre des « blancs » en général et des Français en particulier, qualifiés par elle de « souchiens » sur une chaîne de télévision publique en juin 2007. Le procès doit venir bientôt.
L’AGRIF demande aux autorités françaises de condamner la nouvelle provocation raciste anti-française de ce collectif et d’interdire la manifestation du 8 mai.
L’AGRIF appelle tous ses militants à réagir par voie de courriel ou de courriers auprès des ministères de l’intérieur, des anciens combattants et auprès du Président de la République lui-même.
Commentaires
Bonjour.
N'appartenant pas à ce pays, je suis vraisemblablement mal placé pour faire un commentaire. Cela dit tout le monde peut s'exprimer et transmettre ce qu'il voit et vit.
Je suis un Étranger d’origine française (de père breton de Basse-Bretagne, pays Bigouden du Finistère-Sud ; de mère d’Ille-et-Vilaine, Haute-Bretagne). J’ai toujours vécu dans la banlieue parisienne et depuis 16 ans j’exerce une activité professionnelle à Bondy, en Seine-Saint-Denis.
Pour me rendre à mon travail, venant de Palaiseau (Essonne), je descends chaque jour à Aulnay-sous-Bois, station de la ligne B du RER.
Je me retrouve en France, pays totalement étranger pour moi, dans lequel je n’ai jamais réussi à m’intégrer. Tout autour de moi, s’activent les habitants de ce pays à l’histoire bi-millénaire, tous ces Français d’origine étrangère en djellaba immaculée, se dirigeant à pas de sénateur vers la mosquée de Bondy pour rendre leur culte à Allah ; proprette petite mosquée de Bondy inaugurée par la si gracieuse Élisabeth Guigou, qui pour la circonstance s’était voilée. Tout autour de moi déambulent ces Françaises que l’on devine si jolies derrière leurs burqa noires ou sous leurs voiles, la tête et le cœur pleine de ces pensées d’amour pour leurs pères et les pères de leurs pères qui, au long des siècles, au prix de douleurs sans nombres, avec l’aide d’Allah et sous la direction de son Prophète ont construit ce beau pays qu’on appelle la France ; ces Françaises si fières de leurs frères, ces glorieux « Fils de la République » qui, au long des jours et des nuits aussi bien que le long de plusieurs centaines de kilomètres de ces murs en bordure des voies ferrées des banlieues grises, ne se lassent pas d’y inscrire tous ces messages d’amour - sans jamais ne laisser ne serait-ce qu’un mètre carré de libre - qui embellissent si bien notre « environnement », qui réchauffent si bien nos cœurs avides de beauté et de culture ; enfin, qui nous montre que la présence française est une réalité dans ce département dont les Étrangers d’origine française n’ont pas été encore complètement chassés.
En tant qu'ETRANGER je ne me permettrais pas de dire quoi que ce soit aux ni aux Français ni aux Républicains, qui ont construit ce beau pays : l' €urope. Il faut savoir rester à sa place.
Veuillez...
DD