L’agence Zenit souligne que le pape, à la fin de son audience de mercredi, saluant en italien les Filles de la Croix et les laïcs vivant de la même spiritualité, a évoqué le martyre de la religieuse Maria Laura Mianetti qui, « fidèle au don total d'elle-même, a sacrifié sa vie en priant pour qui la frappait ».
La religieuse avait été victime, à Chiavenna, d'un guet-apens tendu par trois adolescentes qui avaient soi-disant besoin d'aide, au soir du 6 juin 2000. Les jeunes filles ont avoué avoir frappé la religieuse à l'arme blanche dans le cadre d'un rite satanique. Dans son agonie, la religieuse a prié pour ces trois jeunes et leur a dit qu'elle leur pardonnait. La congrégation romaine pour les Causes des saints a reconnu cette mort violente comme un « martyre », ce qui ouvre la voie à la béatification de la religieuse.
Information à l’intention du directeur de la sécurité publique de Charente-Maritime, pour qui le satanisme n’a pas de rapport avec la religion.