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Les joies enivrantes de cette saison

Allons, frères ! que nos chants éclatants et remplis d'harmonie
Célèbrent, en s'unissant, les joies enivrantes de cette saison riche et printanière,
dans laquelle le Christ daigna rouvrir pour nous les espérances de la patrie céleste.

A cette heure Pharaon gémit de sentir enlevés à sa tyrannie les esclaves qu'il écrasait d'un joug de mort.
Rendons grâces au Roi suprême qui nous a rachetés de l'abîme ;
Et puisque, comme Israël, nous sommes dégagés du joug égyptien, préparons aussi nos âmes, et immolons une victime mystique.

Du sang divin de cette victime, marquons la maison de notre âme, et nous ne craindrons plus le glaive vengeur de l'Ange qui vient frapper les coupables.
Pour manger dignement la chair sacrée de l'Agneau, ôtons le levain du péché, et vivons dans la sincérité.
Ainsi nous mériterons que la lumière céleste nous arrache à nos noirs ennemis, dans le désert de cette vie.

Affranchis de notre adversaire par les eaux purifiantes du Christ, nous chanterons, à la louange du libérateur, le cantique de Moïse qui délivra son peuple opprimé par le cruel Pharaon, en submergeant cet ennemi dans les sombres gouffres de la mer.

Donc à l'envi chantons avec allégresse le Seigneur tout-puissant.
Que nos dévotes prières frappent à la porte de sa sublime miséricorde ; afin que lui qui, par sa mort, a brisé l'empire de la mort, daigne garder ceux qu'il a rachetés ; qu'il les préserve de revenir sur leurs pas, mais plutôt qu'il les aide à monter au royaume promis. Amen.

(Séquence de l’ancien missel de Saint-Gall, citée, et sans doute traduite, par Dom Guéranger)

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