Les députés du Kosovo ont adopté à l’unanimité la "Constitution" du nouvel Etat.
Le projet avait reçu l’aval du Gauleiter (euh, de l’envoyé de l’Union européenne) Peter Feith qui dirige le « Bureau civil international » chargé de préparer la mise en place de la mission de l’UE au Kosovo (qui remplacera la mission de l'ONU qui administre le territoire depuis 1999).
En fait, le texte reprend les dispositions prévues par le plan de l’émissaire spécial de l’ONU Martti Ahtisaari.
Commentaires
L'homme qui est derrière l'idée de la suppression de l'obligation de soumettre à référendum tout nouvel élargissement de l'Union Européenne, Jean-Pierre Jouyet. Est le même homme qui insiste que la Serbie reconnaisse l'indépendance du Kosovo:
"France tells Serbia to accept being dismembered"
http://www.serbianna.com/news/2008/02087.shtml
Toutefois, il na pas eu le courage d'aller dire cela au Serbes à Belgrade, il a fait cette déclaration à Zagreb!
Tous les européistes sont contre l'idée de demander son avis aux peuples pour qu'ils abdiquent leur souveraineté : c'est donc se moquer du monde que de lier la reconnaissance du Kosovo, dont l'indépendance est l'expression du nationalisme ordinaire, avec cet européisme-là.
Le Front National a raison de dénoncer le néo-colonialisme de l'Europe au Kosovo, mais ça n'a pas de sens de le faire au nom du paléo-colonialisme exterminateur des Serbes : c'est Albin Kurti, et Vetëvendosje, qui incarnent le Droit d'autodétermination inconditionnel des indigènes albanais du Kosovo.
Justement, les satrapes mondialistes de la MINUK le poursuivent, et l'ont arbitrairement emprisonné, pour "trouble à l'ordre public" parce que LEURS policiers --des roumains-- ont tué un des manifestants de Vetëvendosje.
C'était pourtant une bonne occasion de dénoncer leur mépris du Droit de libre expression, de la souveraineté des peuples, et des simples Droits de la défense dans n'importe quelle procédure judiciaire.
Evidemment, pour ça, il faudrait renoncer à ce mensonge absolu, total, qu'est ce fantasme de l'"immigration" albanaise au Kosovo, et comprendre qu'on ne peut pas dire "la France aux Français" si on ne dit pas "le Kosovo aux Kosovars".