Lors d’une audition devant les députés américains, les experts des agences d’aide aux réfugiés ont souligné que les conditions de vie des Irakiens déplacés dans leur pays ou réfugiés à l’étranger (respectivement 2,5 et 2 millions de personnes selon l’ONU) continuent de se dégrader et sont soumises à des conditions de vie dangereuses, à un manque d’hygiène et de nourriture.
En 2007, 60% des personnes déplacées n’avaient reçu aucune aide alimentaire et 22% seulement avaient accès régulièrement à des rations alimentaires. 20% disent avoir trouvé refuge dans des immeubles abandonnés ou autres installations de fortune, sans eau ni électricité.
« La crise s’aggrave et nécessite une réponse constante et ciblée de la part du gouvernement américain et de la communauté internationale dans son ensemble », a plaidé Ubu. Euh... non, Gregory Gottlieb, responsable de l’USAID (Agence américaine pour le développement international).