Acathiste à la Mère de Dieu, strophe V
La Vierge portant Dieu dans son sein, se hâta vers Elisabeth, dont l’enfant, reconnaissant le salut de la Mère de Dieu, se réjouit et se mit, par son tressaillement, comme c’eut été en chantant, à lui crier :
Salut, branche au bourgeon inflétrissable. Salut, terre au fruit impérissable.
Salut, vous qui avez donné le vigneron ami des hommes. Salut, vous qui avez enfanté Celui qui plante notre vie.
Salut, terre qui avez produit une abondance de miséricorde. Salut, table garnie abondamment de propitiation.
Salut, vous qui redonnez vie au jardin paradisiaque. Salut, car vous préparez le port des âmes.
Salut, ô parfum agréé de l’intercession. Salut, vous qui sollicitez le pardon pour l’univers entier.
Salut, bienveillance de Dieu envers les mortels. Salut, vous par qui les mortels trouvent grâce auprès de Dieu.
Salut, ô épouse sans époux !
Salut, ô épouse sans époux !